Après la mort, une nouvelle vie commence

La lune observait la ville d'un air monotone, et dardait cette dernière de ses quelques rayons de lumières sur la ville maintenant calme, tout le contraire de l'agitation de la journée. La ville était endormi depuis maintenant quelques heures, une grande tranquillitépeuplait les ruelles de la cité du crépuscule, troublé uniquement par quelques chat chamailleurs et un coup de vent qui faisait son bout de chemin sans ennuyer grand monde. Tous les lampadaire étaient à ce moment-là éteints, comme si quelqu'un voulait cacher ce qu'il allait se passer dans les quelques minutes à venir, dans une des quelques ruelles vide et froides de cette cité. Soudain, troublant la quiétude qui s'était installé sur la ville quelques heures plus tôt, un bruit totalement différent de ceux décrit ci-dessus retentit soudain dans l'obscurité. Le bruit d'une bagarre. Si un observateur avait tendu l'oreille, il aurait entendu les cris étouffés de la victime de cette attaque surement surprise et fourbe dans l'obscurité. Rapprochons-nous plus près pour voir de quoi il s'agit exactement. Nous apercevons maintenant un unique lampadaire allumé dans une des ruelles non loin de l'unique lycée du petit bourg, par où on transitait des générations et des générations. C'est de là que viennent les bruits qui troubles notre silencieuse obscurité, plus vraiment silencieuse à présent. Un cri, un bruit de poubelle qui se renverse, des bruit de course effrénée pour fuir quelque chose... Tout indique que le combat fait rage, et que l'un des figurant de cette attaque avait préféré fuir plutôt que combattre son adversaire. Nous nous rapprochons encore un peu plus, et nous pénétrons maintenant dans la ruelle concernée. Non loin du mur qui en fait une impasse se trouve un garçon banal, les cheveux bruns, les yeux marron; habillé d'un simple t-shirt noir, et d'un jogging noir lui aussi. Dans le regard de ce dernier, on peut voir de la peur. On peut le voir fixer une masse noire devant lui, une masse grouillante d'où l'on peut apercevoir souvent de multiples et effrayant yeux jaunes. Cette masse semble à l'origine de ses craintes, bien qu'il aurait été étonnant qu'il connaisse la composition exact de cette masse qui semblait l'avoir pris pour cible. La masse se rapproche de lui, il se colle un peu plus contre le mur auquel il est maintenant acculé, sans aucun moyen de fuite immédiate, comme s'il voulait passer au travers, tel le célèbre passe muraille de Marcel Aymé, mais ne voyant aucun échappatoire possible, serre les poings et se prépare à recevoir la masse noirâtre comme il le peut. Cette dernière ne tarde pas trop, et se jette sur le malheureux, manquant de l'engloutir en un seul assaux. D'un habile saut de côté, notre jeune homme a esquivé la première charge. Mais c'est alors que d'un coup vicieux, l'une des créatures formant cette boule lui attrape soudain le pied au niveau de la cheville, le faisant chuter lourdement et le mettant à la merci des créatures qui en voulaient à sa vie. La créature tient toujours sa cheville, et ne semble pas vouloir la lâcher, l'occasion de manger quelque chose ne se refusant pas. Le jeune garçon frappe à l'aveugle cet être noir et qui avec ses griffes lui entaille la jambe, et qui a force de coups finit par le lâcher. Le jeune se relève, n'a le temps que de faire quelques pas, car soudain la masse noirâtre est sur lui, l'englobant et l'avalant en son sein. Il se débat, cri, mais la masse l'attaque de toutes parts, le griffant; le mordant, l'étouffant. Il tente de se battre, de se sortir de cette matière noire, mais rien à faire. Il disparaît soudain dans la masse noire, et une silhouette sort d'une des ruelles adjacente à celle où ce passe notre combat, ou plutôt devrais-je dire notre mise à mort. Une jeune fille se trouve maintenant dans la seule ruelle éclairée de la ville. Mais la masse ne semble pas s'intéresser à elle, en effet elle continue à s'acharner sur le garçon. La tête de ce dernier apparaît soudain, et il voit la jeune demoiselle sortie de la ruelle légèrement plus tôt. Elle ne fait rien pour l'aider, le regarde simplement, sans que son visage exprime d'émotion, il s'arrête un instant de se débattre, confus de sa réaction, et il re-disparait dans la masse. Un cri s'élève à présent de cette dernière, et on la sent soudain devenir beaucoup plus fébrile. Mais cet état se calme rapidement, et soudain une forme fantomatique en forme de coeur apparaitre au-dessus de la mêlée, scintillant un court instant avant qu'un bras noir ne se tende et l'attrape rapidement. Le coeur se fait aspirer dans la masse, et celle ci semble s'en délecter. La jeune fille à alors une réaction. Elle sourit, et enlève la capuche du manteau noir qu'elle porte, libérant par la même occasion ses longs cheveux noir de jais. Le manteau s'ouvre également, dévoilant à la masse son corps vêtu d'un simple t-shirt et d'un banal jean qui moulent parfaitement ses appâts. Elle s'approche de la masse lentement, un sourire aux lèvres, et chasse d'un geste cette dernière formée d'ombres agglutinées. Le corps du jeune garçon apparaît par la suite, couvert de griffure, gisant sur le sol, mort. Elle se penche sur lui, et ses lèvres frôlent les siennes. Elle se relève, et dit alors au cadavre gisant au sol :"Merci Wylliam, ton aide m'a était précieuse". Elle recule de quelques pas, fait un geste rapide de la main, et soudain une zone d'ombre de la rue se concentre en un point bien précis, formant une arcade funèbre, et enfin ouvre un portail. Elle jette alors un dernier regard à Wylliam, et clos par :"...J'espère que nous nous reverrons....." avant de faire quelques pas à l'intérieur du portail et de disparaître dans ce dernier, qui quelques secondes après que sa maîtresse soit passée commença aussi à disparaitre, avant de s'effacer totalement de la réalité, disparaissant lui aussi. Tout est maintenant silencieux dans la ville. Les lampadaire se sont rallumés, tout est redevenu calme. Tout est à nouveau, identique en tout point à toutes les nuits de la cité. Enfin, presque. Le corps du dénommé Wylliam, enfin selon la carte d'identité qui glisse de sa poche, semble s'éclairer un instant, puis soudain se désagrège sans aucune cause explicable. Une autre personne est maintenant à la place du corps sur le sol, qui à disparu sans laisser une quelconque trace de son existence, ne laissant que ce nouveau corps qui semble bien différent au premier. Les vêtements sont différents, la corpulance est différente, son visage est différent... Il semble que ce n'est pas le même. Du moins en apparence. Bien que cette dernière ne soit pas la même, il semble que cela soit le jeune qui s'est fait attaquer puis tuer quelques minutes plus tôt. Il ouvre les yeux lentement, se relève légèrement, tourne la tête pour regarder autour de lui, et se relève en se tenant à un mur pour se soutenir. Il ne dit rien, ne fait rien, comme déconnecté de la réalité. Puis soudain, ses yeux flamboient un instant, et il regarde la lune, semblant la prendre pour témoin de la promesse qu'il venait de se faire en lui-même. Celle de retrouver la jeune fille responsable de son état et de la tuer de ses propres mains. Pour le moment, il se regarde dans un morceau de miroir tombé de la poubelle qu'il a fait chuter lors de sa fuite quelques minutes avant. Ses cheveux, désormais noir, ses yeux, rouge bordeaux, ses vêtements, totalement différent. Il se sent étrangement plus léger dans ce corps, mais il ressent également un vide dans son torse. Il se sent incomplet. Il décide de passer chez lui, de manière à récupérer quelques affaires avant de commencer sa nouvelle vie. Lorsqu'il arriva chez lui, sa mère cuvait sa picole du soir sur le canapé en face de la télévision, sa soeur, était affalé à ses côtés, visiblement elle aussi avait pris une cuite avec sa mère. Il monta dans sa chambre, mais ne sut que prendre. Il avait grandi et mincit, la plupart de ses vêtements ne lui allait plus. Il décida de prendre des gils, mais son coffre semblait avoir été ouvert, car il ne trouva rien du tout dedans, alors que la veille, neuf cents gils y étaient rangés et l'attendaient tranquillement. Il ne prit qu'une sacoche s'accrochant en bandouilère et quelques petits tubes contenant une solution phosphorescente. Il allait quitter la chambre lorsque son instinct lui dit de se baisser, ce qu'il fit, et il sentit une grande chaleur passer au-dessus de lui, l'air devenant brusquement bouillant. Il regarda ce qui produisait cela, et n'eut que le temps de se jeter dans le couloir pour éviter la langue de feu qui s'immisça partout dans sa chambre. Le sac qu'il venait de préparer flambait maintenant, et il n'était plus question d'aller le chercher. Il voulut descendre au salon pour quitter la maison, mais l'escalier était en proie aux flammes, et ces dernières avait déjà bien pris en bas. Il chercha un échappatoire, et n'en vit qu'un. Une petite ruelle séparait leur maison de celle des voisin. Il avait souvent grimpé entre ses deux murs pour rejoindre sa chambre ou au contraire s'en enfuir lors de quelques crises de sa mère. Il courut vers leur salle de bain, et ouvrit la fenêtre. Il ne pris pas le temps de regarder derrière lui, et sauta, ralentissant sa chute avec ses pieds et ses mains. Il se trouva rapidement en bas, et fuit la maison. Il se terra dans un grand manoir que beaucoup disaient hanté. Il s'y endormit une fois dedans, et ne se réveillât qu'au petit jour. Il sortit du manoir et retourna en ville, où il fit quelques petits boulot, pour gagner de quoi se prendre un truc à manger. Vers midi, il s'attablait à la table de l'un des quelques restaurants, de la cité. En face de lui, un homme lisait son journal. Sur la première page s'étalait la photo d'une maison en feu, et la légende "Incendie terrible la nuit dernière dans le coeur de notre ville, une famille entière décimé par les flammes." Il lut rapidement ce qui était lisible de loin, et vis que de la famille Raincraft, il ne restait que le père à l'étranger. En effet, il était compté parmi les victimes de l'incendie. La chaîne régionale qui tournait sur le vieux poste de télévision du bar donnait aussi des précisions sur l'incendie, qui serait accidentel selon les journalistes. Il mangea rapidement, puis se dirigea vers le manoir abandonné qui trônait non loin de la ville avant que quelqu'un ne lui pose une question sur sa présence dans cette ville qui ne recevait que très rarement des touristes. Il s'avança dans un réseau de ruelle, passant même par les égout sale et puants de la ville à des moments, passant de la lumière à l'obscurité. Il se fit d'ailleurs la réflexion que c'est c'était ce qu'il s'était passé. Il était passé de la lumière à l'obscurité la nuit dernière, et il n'avait rien pu faire pour empêcher cela. Il déambulât encore un peu dans les égout, puis sortit enfin, à quelques rues seulement du passage par lequel on pouvait arriver au manoir. Il se dépêcha d'y arriver, courant lorsque l'absence de monde dans les rues lui permettait de le faire sans se faire remarquer, marchant tranquillement et simplement comme s'il habitait depuis toujours ici, ce qui n'était pas faux en soi, dans la situation inverse. Il arriva bientôt devant le manoir, une fois une armée de racine, dût à la forêt présente non loin, enjambées, lorsqu'il entendit des bruits de pas derrière lui. Il fit volte face et découvrit....

Eiko s'était complètement perdue ! Elle était partie de la Madahine-Salée vers Alexandrie, la capitale pour retrouver une personne importante que les gens nommaient le "maitre de la Keyblade" , mais depuis la réunification , les routes n'étaient plus du tout les mêmes... Cependant elle devait absolument le retrouver ! Elle s'ennuyait tellement dans son village depuis la fin de ses aventures... tout ce qu'elle pouvait faire à présent , c'était aider le maître dans sa quête ayant pour but de repousser les sans coeur. Elle n'y connaissait pas grand chose, mais avait fait des recherche. Un peu avant la réunification, les sans coeurs étaient apparus, naissant des ténèbres des coeurs des peuples des différents monde existants. A chque fois que naissait un sans coeur, un simili était également créer, ou quelque chose dans le genre... Les sans coeurs, les similis... Eiko ne comprenait pas trop, mais elle essayait. Mais voila, elle s'était perdue... Elle avait beaucoup voyagé lors de sa quête avec l'équipe de Djidane et de la princesse Grenat, mais ce paysage ne lui disait rien du tout... Une ville baigné dans la lumiere d'un soleil couchant, comportant toute sorte de boutiques différentes, mais toutes assez cheres...
Elle avait commencé à se rendre compte qu'elle s'était perdue lors de son arrivé en ville. En effet les couleurs étaient devenue soudainement plus "chaleureuse". On avait l'impression d'être constamment en début de soirée.
De par ce fait, Eiko avait vite commencé à chercher un abri pour dormir, mais réalisant que deux heures plus tard, l'éclairage était toujours le même, elle en déduit que c'était une atmosphère spéciale liée à la ville et avait arrêter de se chercher une auberge. Oui, l'esprit d'Eiko était simple et pas toujours tres accroché à la logique, mais en ces temps troubles, elle était sans doutes beaucoup plus proche de la vérité que beaucoup d'autres personnes, intelligentes ou non, peuplant les différents mondes...
Elle avait longtemps erré dans les rues, mais sans s'en rendre compte, elle tournait en rond.
En effet le circuit de la ville tournait autour de son centre ou se trouvait tous les commerces qui l'interessait tant, sans qu'elle ne puisse pourtant y toucher, et Eiko ne l'avait réalisé que très tard... C'est bête... La ville semblait sans issue, mis à part le train qui se rendait dans une ville voisine par delà un lac... Mais Eiko n'avait pas assez d'argent pour se payer ce luxe, et elle ne se voyait pas rejoindre la ville à la nage non plus. Le "lac" aurait bien pu faire concurrence avec une mer sans qu'il n'ai rien à lui envier... Quoi qu'il en soit, elle ne pouvait pas le traverser à la force de ses maigres bras et de ses jambes meurtrie.
Découragée, elle s'assied sur un repli d'un mini-mur, placé très légèrement en hauteur pour bien délimiter le trottoir de la piste du tramway. Celui ci tournait en rond dans toute la ville, rappelant à Eiko ces jouets de circuit de petit train . Elle avait toujours voulue en avoir, mais n'en avait jamais eu. Ses parents étaient morts tres tot, ainsi que tout son peuple natal dont elle était la derniere representante.
Eiko soupira... Elle n'avait pas fait tout ce chemin pour se retrouver coincée dans un village pareil ! Et elle ne tenait pas vraiment à tout refaire à l'envers... Il devait bien y avoir des centaines de kilometres avant de retrouver un croisements digne de ce noms, car le chemin menant à cette ville nommée "cité du crépuscule" (qui portait bien son nom d'ailleurs) menait en ligne droites pendant bien 50 kilometres...

Elle releva la tête vers le trottoir lui fesant face et aperçu une espèce de fissure dans le mur qui semblait mener quelque part. Une fissure assez étrange , car elle ressemblait plus à une petite porte taillée à même le mur et de forme triangulaire. Se disant que de toute façon, elle n'avait rien à y perdre, Eiko se releva (difficilement car ses jambes qui avaient parcourues plusieurs kilomètres la fesaient souffrir ) se dirigea vers cette petite porte et passa la tête dedans. Elle donnait sur une forêt de pin, assez sombre, mais pas vraiment inquiétante. Eiko passa totalement la porte et se redressa pour mieux détailler les environs.
La forêt ne semblait pas tres profonde, mais pas courte non plus... Les jambes d'Eiko devraient souffrir encore un peu avant de se voir accorder droit d'asile... Eiko s'y enfonça ramassant toutes sortes de pommes de pin, car il faut le rappeler, Eiko n'a que 14 ans et aime les jeux quelques peu enfantin lié a cet âge. Lorsqu'elle en eu assez, elle ramassa des fleurs de toutes sortes de couleurs pour les décorer. Plus tard, elle les offrirait au maître de la Keyblade lorsqu'elle le trouverait, et aussi aux membres de la résistance, si elle se voyait la chance d'y entrer. A cette idée, Eiko souris. Cela serait tellemtn bien d'entrer dnas la résistance ! Elle se ferait peut etre des amis ! Cela doit etre génial d'avoir es amis... Elle mit toutes ces pommes de pins joliment décorées dans son sac en vue de concrétiser tous ces beaux projets qu'elle avait en tête.

elle ne vit pas le temps passer grâce à cette occupation, et se retrouva rapidement à la fin du chemin traversant la forêt. Elle continua d'avancer et fut quelque peu éblouie par le retour rapide du soleil dans son oeil habitué à la semi-obscurité de la forêt. Elle ne voyait plus grand chose, mais elle aperçut une silhouette noire devant elle. Lorsque ses yeux se fut ré-habitués à la lumière du jour, elle pu apercevoir un jeune garçon aux cheveux noirs et a un long manteau de même couleur. Elle ne le voyait que de dos, et lui, ne semblait pas l'avoir aperçue... C'était une opportunité pour demander des informations sur son emplacement géographique actuel... Elle avait beau continué d'avancer à ce qui pourrait paraître un pas sur, elle ne savait toujours pas où elle était, ou même si elle marchait au moins dans la bonne direction... Sans carte, sans boussole, et perdue dans un village complètement paumé, elle n'irait pas bien loin...Enfin si, elle irait loin ! Mais pas la ou elle voudrait...
Elle s'avança vers lui qui semblait comme elle tout juste sortis de le forêt et lutta contre son naturel timide pour engager un semblant de conversation.

- Hum...excuse-moi...

Le garçon marchait vite... le voila qui commençait à courir ! Il traçait carrément jusqu'au manoir qui se présentait sur la colline leur fesant face. elle ne comprenait pas pourquoi... La grille était fermée par énorme cadenas, et cette même grille montait tres haut... Il fallait etre un sacré bon grimpeur pour l'escalader !

- A...Attends !

Même si elle trouvait sa réaction stupide, Eiko commença à lui courir apres. Pourquoi est ce qu'il s'était soudainement mis à courir ? Elle ne fesait pas peur à ce point quand même !

- Ohey ! Le garçon tout en noir !!

Elle continuait de l'appeler tout en lui courant apres. Il ne s'arretait pas... Peut etre ne l'avait-il pas entendu ?
Elle commença un long et rapide sprint vers sa victime et une fois arrivé à sa hauteur, lui tira sur la manche pour attirer son attention.

- Je... Tu... Où...attends juste cinq secondes...

Eiko était toute essouflée et n'arrivais pas à formuler une phrase doté d'un quelconque sens . Elle s'appuya sur ses genoux pour reprendre son souffle...

- Je ... je me suis perdue... je t'en prie aide moi...

Il découvrit derrière lui, et accroché à son bras, apparemment totalement essoufflé, et presque prête à s'écrouler une jeune fille à l'allure tout à fait...Hum...Comment dire.... Singulière, oui, c'est le mot exacte pour décrire la tenu que revêtait la jeune fille à ce moment précis. Un mélange de vêtement moulant et de vêtement bouffant qui lui donnait, il est vrai, une apparence singulière. Pour résumer, elle portait une sorte de combinaison qui faisait un peu seconde peau, d'une couleur oscillant entre le rose et le blanc, son haut quant à lui, et c'est le mot juste, ce haut de couleur rouge ne lui descendant pas plus bas que la poitrine, se trouvait être bouffant aux extrémités des manches, ce qui avait pour le moment la capacité de cacher les mains de la jeune fille. Le haut rouge remontait aussi pour protéger le cou de la jeune demoiselle, et une paire d'aile blanche semblait faire partie intégrante de cela aussi. Pour la suite, un morceau de tissu se trouvait devant sa poitrine, attaché par deux....Bretelles ? Et servait de point d'attache à son pantalon, si cela en était bien un, bouffant lui aussi au extrémité, et ne couvrant que le côté extérieur des cuisse au départ puis enfin la jambe. Elle possédait aussi une ceinture qui retenait....Rien du tout, cette dernière devait être la pour la décoration. Enfin, c'est ce que pensa notre petit simili lorsqu'il la vit, et qu'il vit son utilité inexistante. Ses bottes semblaient presque normale une fois que l'on a détaillé son étrange accoutrement, qui lorsque l'on y réfléchissait un peu, n'était pas forcement si étrange que cela de là où elle venait. On avait vite fait de trouver les vêtements d'un pays inconnu bizarre, alors que là-bas, c'est surement tout à fait normal de s'habiller de la sorte. Pour résumer, il se trouvait devant une jeune fille qui ne devait sûrement pas dépasser le mètre soixante-cinq,possédant des cheveux d'une couleur bleu assez prononcé, ce qui n'était pas forcement courant dans cette région, vous en conviendrez, associez à cela un visage qui a gardé les rondeurs de l'enfance, et qui pour le moment possédait un teinte assez intéressante, une teinte dans les rouges vifs dut surement à sa course qui avait dû être effréné pour le rattraper. À croire qu'elle lui avait couru après lui pendant un bon moment, de l'ouverture dans le mur pour atteindre la forêt jusqu'aux grilles par exemple. Bien que la distance dépand bien sûr de son endurance à la course. Il faut dire qu'il n'avait pas vraiment fait attention aux sons qui résonnaient dans la colline, cette dernière étant placée de tel sorte que beaucoup de son venant de la cité arrivait jusqu'ici, et qu'il n'était pas rare d'entendre une conversation venant d'une des rues alors que pour le moment l'on est placé sur cette colline. Et puis, à ce moment-là, il y avait autre chose. Il était trop concentré sur sa course, et sur là où il mettait les pieds, pour faire vraiment attention sur ce qu'il entendait. La colline était truffée de racine résultant de la proximité de la forêt dense avec la colline, qui sortait un peu n'importe où, ce qui rendait toute course à pied assez périlleuse à cause du risque non négligeable de se prendre rapidement les pieds dans une racine, résultant d'un mini vol plané et d'un atterrissage au sol assez violent, et peu glorieux, le nez dans la terre, et l'égo dans la boue. La jeune fille essayait de reprendre son souffle, et essaya de lui dire quelques choses pendant qu'elle haletait, et ce quelque chose ressemblait à peu près à cela : "- Je... Tu... Où...attends juste cinq secondes...", phrase qui, de ce qu'il avait compris, voulait sûrement dire qu'elle avait un truc à lui demander ou a lui dire, et que pour le moment, elle n'était pas vraiment en état de dire une phrase entière sensée. Wylliam réfléchissait à ce que pouvait bien être sa demande, mais il savait une chose, qui d'ailleurs était assez claire à la voir, c'est qu'elle n'était pas d'ici. Il ne l'avait jamais croisé dans les rues de la cité, ou au collège auquel il était, et une fille comme ça, on s'en souvient, et sûrement pendant un bon petit moment après l'avoir vue. Il continuait à détailler la jeune fille, et fut assez surpris de découvrir une corne petite et fine sur le crâne de la demoiselle essoufflée. Il essaya de ne pas loucher dessus non plus, mais cette corne l'étonnait, autant par son emplacement que par sa taille. Et le fait qu'elle ne gigote pas et suive les mouvements de la tête de la jeune fille, alors que cette dernière haletait pour reprenant son souffle, prouvait que ce n'était pas un simple accessoire de mode comme on en fait temps en ce moment pour les jeunes accrocs au manga, comme l'on fait tout aussi bien des oreilles et des queux de chat pour ressembler à un furry, personne mi-animal mi-humain tout droit sorti de manga. Non, cette corne semblait faire partie intégrante de son squelette, et qui bien entendu semblait étrange vu que son utilité semblait limitée, et donc que le processus. Cette jeune fille l'intriguait assez pour qu'il ne la plante pas là, et il attendit donc un petit moment qu'elle arrive à articuler quelque chose de clair, cohérent et concis. Elle avait les mains sur les genoux, plier en deux pour respirer, lorsque cette phrase tant attendu arriva : "- Je ... je me suis perdue... je t'en prie aide moi...". Il est vrai que comme expliqué plus haut, la jeune fille ne semblait pas venir de la cité du crépuscule, mais il faut avouer que là, il aurait un petit problème pour lui montrer un quelconque chemin, car pour le moment, il devait lui aussi trouver un endroit où aller. Il ne pourrait pas rester éternellement au manoir, bien que les visiteurs soit rare, ses allées et venu finirait pas devenir louche aux yeux des habitants, et ils finiraient par envoyer quelqu'un voir où il logeait, ce qui ne serait pas forcement bon pour lui. Il avait pris l'habitude de grimper le haut portail du vieux manoir, ce qui constituait en soit une violation de propriété. Sa situation ne devait pas être plus fameuse que celle de cette jeune fille, qui semblait *s'être perdu loin de son monde*, pensa-t-il à ce moment-là pendant que le jeune fille en question finissait de reprendre son souffle. Il ne savait pas à quel point il avait raison sur ce point là, mais cela, il le découvrirait plus tard, enfin, sûrement. Il décida d'entamer une discussion sur la demoiselle pour savoir d'où elle venait et où elle allait. Et c'est là qu'une chose étrange se passa. Parer à une fille, ce n'était pas vraiment sa tasse de thé, et le fait qu'elle soi suspendu à son bras il y a quelques minutes n'aurait rien arrangé normalement. Il se concentra un instant, puis débita sa phrase :

"-Qui est tu ? et où veux tu aller ?"

Il avait réussit à parler à une fille sans avoir à réfléchir plus que nécessaire, sans avoir un affreux gène dans ses tripes. Une belle victoire pour lui, en apparence, car il devina que sa récente mort et son nouveau corps devait y être pour quelque chose, et il ne pourrait pas utiliser une phrase du type :"Un petit pas pour l'homme, mais un grand pas sur la timidité !" pour ce moment-là. Il tendit la main à la jeune fille pour l'aider à se relever, ce qui aurait dû être un autre combat gagné n'en fut pas un, et il ne tarda pas à lui dire simplement :

"-Si tu n'as aucun chez toi où allez, tu peux essayer de dormir ici. Ce n'est pas vraiment chez moi, ce n'est pas vraiment bien ranger, mais au moins il y a un toit pour éviter ce qui arrive."

En effet, il venait de voir au loin dans le ciel crépusculaire de la cité de nombreux nuages noirs qui s'amoncelaient et s'accumulaient au-dessus de la ville, ce qui équivaudrait dans quelques minutes, et peut-être moins, à une averse de très bonne intensité, ce qui voulait dire que les personnes qui serraient sans rien au-dessus de leurs têtes à ce moment la verrait rapidement qu'il leurs fallaient s'abriter sous peine de se retrouver irrémédiablement trempée jusqu'aux os. Le fait d'inviter l'adolescente dans ce qu'il utilisait pour dormir tenait plus du savoir vire que d'autre chose. Il regarda rapidement autour d'eux, pour trouver quelque chose qui leurs permettraient de rentrer dans le manoir sans qu'il soit obliger de la porter sur son dos, ce qui le gênerait plus qu'autre chose, mais pour le moment il ne voyait. Il espérait trouver quelque chose, car là, non seulement ils seraient tous les deux trempé, mais en plus il passerait pour un idiot. Il regarda bien autour de lui, et ne vit qu'un vieil arbre que ne semblait tenir que par l'intervention du saint esprit. Il hésitât un moment sur ce choix. Cela semblait le seul possible, mais quelque chose lui disais que passer par là pour cette jeune fille n'était pas forcement la meilleur chose à faire. Comme pour lui donner raison, une des branches les plus hautes de l'arbre tomba brusquement, s'écrasant avec un bruit étouffé au sol. Il reporta son regard sur la grande porte de fer, ses grilles anciennes, et son cadenas énorme qu'il n'était pas sur de pouvoir forcer. Enfin... Il ne le pouvait pas avec son ancien corps, alors peut être que celui y arriverais, qui sait. Il s'en approcha, tournant le dos à la jeune fille par la même occasions, et examina soigneusement le cadenas. Il s'agissait d'un modèle assez ancien tout en acier, et donc assez rouillé depuis le temps. Les diverses intempéries avaient dues détruire son mécanisme. Il ne restait plus qu'à voir s'il arriverait à le dégommer. Il testa sa solidité en appuyant dessus, et des grincements se firent entendre. Il observa les gants qui étaient apparut après sa "renaissance" miraculeuse, enfin, après sa mort douloureuse, et serra le poing. Il assemât un coup vertical au cadenas, de haut en bas, en y mettant tout son poids et toute sa force. La situation resta comme figer un instant, puis un grincement se fit entendre. Ce grincement caractéristique de l'acier rouiller, se métamorphosa rapidement en un craquement beaucoup plus significatif. Une fissure apparut à l'endroit de l'impact, et commença à se faufiler sur le cadenas. Elle atteint l'intérieur du mécanisme, et un claquement sec se fit entendre. Le cadenas était ouvert ! Il venait de l'ouvrir, mais il ne savait pas comment un tel coup avait fait fonctionner le mécanisme de cette manière. C'était tout bonnement impossible de faire bouger le mécanisme comme cela... Mais bon, les interrogations viendrait plus tard, et il posa ses mains sur les grilles. Elles lui semblaient anormalement chaude, comme accueillante, mais il n'y fit pas vraiment attention, et les poussa, ouvrant la voie dans un grincement. Il se retourna vers la jeune fille qui ne s'était pas présenté, et lui dit avant qu'elle n'ait eu le temps de répondre à l'un de ses questions :

"Allez, vient, on parlera de tout à l'intérieur. Ici, ça ne va pas tarder à être un peu trop humide à mon goût."

Comme pour lui donner raison, une fine pluie commença à tomber, tout d'abord très fine, puis de plus en plus présente. Si elle ne venait pas tout de suite, ils seraient trempés comme des soupes.

Alors qu'elle reprenait son souffle (ou tout du moins essayait...) Le garçon sembla la détailler, peut être pour faire passer le temps qui sait ? C'est vrai que les deux personnage cote à cote étaient tout deux aux deux extrémités opposées de la "mode". Eiko avec ses habits quelques peu fantaisistes (pour ne pas dire beaucoup) aux couleur voyantes et aux formes, tantôt moulantes, tantôt bouffantes ne passait jamais vraiment inaperçue dans les rues, mais, ayant passé ses derniers temps plus de temps sur les routes à voyager que dans les grandes villes à se promener (elle aurait bien voulue), elle en avait oublier son étrangeté. Des couleurs du garçon, le noir semblait prédominer fessant ressortir ses yeux bordeaux. Bordeaux ? Ce n'était pas une couleur naturelle ça, si ? Ceci dit, ses cheveux à elle étaient bleu, et elle ne se souvenait pas s'être fait n'importe qu'elle type de coloration ces derniers temps, ni même avant... Les gens lui avait toujours dit qu'elle n'était qu'une menteuse et que c'était pas tout de faire son interessante, qu'il fallait travailler dure dans la vie. C'était toujours " Eiko depeche toi de sauver notre monde", " Eiko tes techniques ne sont pas géniales, tu ferais bien de les améliorer et rapidement !", Eiko par ci, Eiko par la... Si bien qu'elle avait craqué mentalement et c'était quelque peu renfermée.
Mais ce n'était pas ce qui l'importait à présent. Ce n'était plus ce qui l'importait à présent. Elle se reconcentra sur le garçon qui lui semblait pour sa part tout aussi étrange qu'elle.

Pour des raisons qu'Eiko ignorait, le garçon semblait triste, sans le laisser paraître vraiment. C'était plus un vide qu'autre chose... Elle n'arrivait pas à bien cerner ce sentiment, mais c'est quelque chose qu'elle pouvait ressentir, elle ne savait pas pourquoi, cela lui arrivait de temps en temps... sans doute était-ce lié aux pouvoirs "exceptionnels" dont étaient dotés les membres de son clan dont elle était à présent la légitime héritière, même s'il n'y avait plus rien à diriger... Elle était la dernière de ce clan, décimé aux alentours de ses 5 ans ... elle releva rapidement les yeux pour voir si le garçon ne s'impatientait pas trop, car il était vrai qu'elle prenait du temps à se remettre de sa course, et ça aurait pu l'agacer, mais elle le vit seulement les yeux fixés sur son front. Quoi, elle avait un bouton ? Eiko réfléchit un moment avant de se rappeler la présence de sa corne sur son front. Ayant toujours vécu avec, elle avait fini par en oublier son existence. Encore un héritage de son ancien clan... Moui... il avait des raisons de s'en étonner. ce n'était pas quelque chose de très courant même dans ce monde qui lui était inconnu... mais elle lui expliquerais. Elle lui expliquerais tout des qu'elle aurait fini de reprendre son souffle et elle en avait bien besoin...
Le garçon lui lança une phrase a la "vas-vite" comme on dit, et Eiko du se repasser mentalement la phrase au ralentis pour en comprendre la fin qui avait été avalée dans la précipitation :

"-Qui est tu ? et où veux tu aller ?"

Qui elle était ? Eiko, 14 ans , ancienne héroïne retombée depuis 8 ans dans un oubli profond . Aussi bien des habitants qu'elle avait sauvé, que les personnes qu'elle avait naïvement pris pour des amis...
Ou elle voulait aller ? Hm... Elle ne savait pas trop... Elle était partie en direction d'Alexandrie, mais seulement parceque c'était la seule capitale qu'elle connaissait... Alors qu'elle réfléchissait, le garçon semblait livrer une lutte intérieure, mais, à vue des circonstances, Eiko ne voyait pas vraiment laquelle... Au bout de sa "lutte" il lui tendis la main en lui ré-adressant la parole de façon un peu plus posée que la première fois mais ou le stress avait tout de même une petite place :

"-Si tu n'as aucun chez toi où allez, tu peux essayer de dormir ici. C'est pas vraiment chez moi, c'est pas vraiment bien ranger, mais au moin il y a un toit pour éviter ce qui arrive."

Eviter ce qui arrive ? Eiko cherchait un sens profond à sa phrase, avant de bêtement relevé la tête vers les nuages qui étaient gris au dessus d'elle, et noirs pour ceux qui arrivaient, poussés par le vent qui se fessait de plus en plus fort. Il allait sans doute pleuvoir...
Eiko aimait bien la pluie... Quand trop d'idée se bousculaient dans sa tête, elle allait marcher sous la pluie, la laissant totalement la tremper, sans réaction de sa part. Cela changeait les idée. Se sentir tremper... Cela instaurait un vide dans son esprit... une espece de méditation tout en marchant...
En tout cas, elle était vraiment touchée que l'inconnu l'accueille dans ce qui était comme son "repère" à ce qu'elle avait compris des propos qu'il avait formulé au sujet de la lourde bâtisse, même si elle se doutait bien que ce n'était pas vraiment elle pour qui le fessait, mais plus pour se donner bonne conscience, mais après tout, elle aurait fait pareil ... C'est quelque chose qu'elle se répétait souvent "n'attends pas des autres ce que tu ne voudrais pas qu'on attende de toi". Ce n'était pas la version officielle, mais c'est ce qui lui correspondait le mieux, étant donné le lourd poids qu'avait mis autrefois les gens de son monde sur ses épaules, sans se soucier même de ce qu'elle aurait pu en penser. Elle se demandait cependant comment il allait faire pour y entrer... Est ce qu'il avait la clé du lourd cadenas qui en scellait l'entrée ? Apparemment non, puisqu'il semblait chercher autre chose dans l'immédiat. Il tournait sur lui même et fixa finalement pendant un court moment un arbres pas très cossu qui figurait non loin d'eux, avant qu'une des branches de celui ci aille s'écraser au sol dans un grand fracas qui fit sursauter Eiko . Visiblement frustré de la tournure des choses, le garçon s'approcha de l'énorme cadenas barrant cinq des nombreux barreaux de la grille. Il se pencha dessus et donna quelques coup de pieds dedans pour en vérifier la ténacité. Est ce qu'il allait crocheter la serrure ? Eiko avait toujours vu ça dans les "films" que passaient les marchands sur ce qu'il appelaient des "té-lés", mais n'avait aucune idée de la manière d'opérer, et elle était curieuse de voir ça en action. Malheureusement pour sa curiosité, le garçon arriva à ouvrir le cadenas sans qu'il n'ai à crocheter quoi que ce soit. En effet il prit de l'élan avec sa main et fit un grand geste qu'Eiko analysa comme une espèce de fente avant que le cadenas ne cède. Ell eu un leger hoquet de suprise :

- Co...Comment t'as fait ça !

A présent, elle était totalement remontée, et pouvait formuler des phrases correctes pour s'exprimer et répondre aux nombreuses interrogations du garçon, qu'elle aient été demandées oralement ou non.
Eiko nota l'expression complètement submergée du garçon qui semblait aussi éttoné qu'elle. Elle allait le bombarder de questions, comme à son habitude, mais il ne lui en laissa pas le temps :

"Allez, vient, on parlera de tout à l'intérieur. Ici, sa ne va pas tarder à être un peu trop humide à mon goût."

- Ah ! Je... Hm...

Eiko acquiesça en même temps de la tête, commençant à s'approcher du portail à présent grand ouvert. Elle sentis une fine pluie lui tomber sur le visage, annonciatrice hypocrite de l'orage qui se préparait derrière ses fines gouttelettes innocentes. Elle leva les yeux vers le ciel se sentant impuissantes face à cette imposante masse noire. Elle repensa rapidement à ses amis qui se contrefichaient completement d'elle à présent... Elle repensait à la phrase qu'elle avait dites, et qui était sûrement la cause de leur nonchalance à son encontre...

- Quoi ? j'ai un sourire triste moi ? peu etre...

Elle avait dit cette derniere phrase tout haut. C'était une de ses habitudes, quand elle se rappelait de ses moments de solitude et de tristesse, l'émotion était telle qu'elle ne fesait plus attention au monde qui l'entourait. Elle devrait pourtant. Parcequ'en attendant, la pluie continuait de tomber et elle devrait se depecher de rentrer avant de ressembler à un chien mouillé. Un petit chien bleu.
Pourtant elle avait essayé de leur faire comprendre quelque chose avec cette phrase lancée l'air de rien, mais qui cachait une véritable solitude, mais ils l'avaient pris complêtement à l'envers, comme une blague, de la taquinerie...Et pourtant...

*Quel dommage...* pensa-t-elle tristement.

Elle revint tout d'un coup à elle reprenant conscience de la situation.
La pluie continuait de tomber, et le garçon attendait toujours qu'elle entre.

- Ah ! désolé , j'arrive !

Elle courut jusqu'à l'entrée du manoir, par petit bond joyeux à la perspective de peut être se faire un ami. Arrivée à sa hauteur elle lui dit toute souriante, postant une main bien droite sur son front à la maniere d'un petit soldat :

- Je m'appelle Eiko Carol, Enchantée de faire ta connaissance ! ^^

Eiko hésita à lui demander, ayant peur qu'il prenne ça comme de l'insolence ou de l'impolitesse mais ne put finalement s'en empêcher :

- Et toi ? Je peux savoir quel noms se cache derrière un homme si triste ?

"Ah! Je...Hm..." fut la première phrase que réussit à lui dire la jeune fille une fois qu'il eut, en frappant dessus, ouvert le cadenas. Il avait ouvert ce dernier d'une manière assez incompréhensible. Il n'avait fait que donner un fort coup sur le haut, et cela avait suffit pour que le mécanisme se mette enbranle et qu'il débloque la grille. Mais si l'on suivaient bien, il était physiquement impossible et impensable de pouvoir ouvrir un cadenas de cette manière, quel qu'il soit. Il observa encore le cadenas qui maintenant pendait à l'une des chaine qu'il emprisonait depuis plusieurs années maintenant. Il grinçait lorsque le vent le faisait se balancer, rendant un peu l'atmosphère lugubre.Il se dit qu'il viendrait l'observer plus tard pour comprendre exactement ce que son coup avait fait au mécanisme du cadenas pour comprendre comment ce dernier s'était ouvert. Il reviendrait plus tard car pour le moment, l'orage approchait à grand pas, et si la jeune fille devant lui ne se décidait pas à venir maintenant, ils ne tarderaient pas tout les deux à finir trempés par la pluie. Puis soudain, la jeune fille commença à mettre une jambe devant l'autre, et se mit a marcher dans sa direction. Bien, elle n'avait pas envie de rester sous la pluie elle non plus. C'était une bonne chose, car Wylliam n'avait pas spécialement envis de mettre ses vétements à sécher, se retrouvant au mieux torse nu devant cette fille qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Et ce sentiments devait être réciproque pour la miss devant lui. Mais bon, la pluie arrive plus vite que la demoiselle, et ils finirent tout deux mouillé finalement. Il la regardait avancer vers lui, puis soudain il la vit tourner la tête vers le ciel, s'arrétant pour contempler les nuages qui deversaient leurs litres d'eau sur les tête de nos deux protagonistes. Il surprit une expression de tristesse profonde sur le visage de la demoiselle, et le regard qu'elle jetait au ciel ne faisait que renforcer cette impression. Elle était seule, la tête tourné vers le ciel en furie, l'air triste et seule au monde. Voilà qui aurait fait un magnifique tableau ci un peintre doué était passé par la. Un tableau que l'on aurait pu nommer de plusieurs manière, que cela soit "solitude", "La tristesse d'une demoiselle sous la pluie", ou encore tout simplement "tristesse". Cette tristesse.... Wylliam la connaissait bien pour l'avoir déjà vu sur de nombreux visage d'amis qu'il avait réconforté suite à la mort d'une personne chère à leurs yeux. Plusieurs avaient essayé le suicide, aucun n'avait réussit après lui avoir parlé. Elle pouvait avoir perdu quelqu'un de proche d'elle et de chère à ses yeux, et il était possible aussi qu'elle est était abandonné par des personnes à qui elle vouait une grande confiance. Tout cela, Wylliam n'en parlerait pas si elle n'en parlait pas. C'était la base de ce genre d'aide. Puis soudain, de ses lèvres sortit une phrase à partir de laquelle Wylliam compris qu'elle était mal, et que son silence n'avait duré que trop longtemps, qu'il fallait qu'elle se confient pour éviter de se détruire elle même en s'enfermant dans sa tristesse et sa mélancolie. Au moment où la phrase franchie la barrière de ses lèvres, on aurait dit que la jeune fille n'était plus la, ses yeux totalement dans le vague, son ton monotone, sa façon de voir sans rien voir... Elle avait quitté cette terre pour se replier un instant à l'interieur d'elle même, coupée du monde extérieur momentanement, plongée dans ses souvenirs et ses sentiments :

"- Quoi ? j'ai un sourire triste moi ? peut être..."

Tout le monde, enfant, adolescent, adulte, vieillard, tous le mnde à un secret qu'il cache à tout le monde. Ce secret diffère selon les personne, mais la plupart du temps, ce dernier est caché par des blague et calembour pour rebondir hors de la fosse dans laquelle est camouflé ce dernier, et repartir sur autre chose, changer de sujet de façon à ce que personne ne voit qu'il y a quelque chose ici, quelque chose de caché. Ce secret peut prendre plus ou moins de place, passant du petit trou au gouffre immense où plonge certaine personne, il peut être insignifiant, où au contraire finir par devenir trop présent, finir par devenir omnibuler par cela, et c'est à ce moment la que cela devient dangereux aussi bien pour le concerné que pour son entourage. La tristesse de William ? Je pense qu'elle est assez évidente. Celle d'avoir perdu sa vie, de ne pas avoir le droit à la mort, et d'être obligé de vivre avec ce sentiments de vide omnipresant au fond de lui, celle de ne pas avoir pu se défendre contre les créature noire, et enfin, celle de s'être fait avoir en beauté par une jeuen fille, ce qui l'avait mené à la mort. Il revint sur le moment présent, et fixa la jeune fille qu'il avait devant lui. Le regard triste levé vers le ciel, une fine pluie qui tombait sur elle, et un ciel noir de nuage... Elle restait là, à regarder fixement el ciel comme si elle attrendait d'y voir un présage quelconque, une indication sur la route à suivre pour elle. Pendant ce temps, William pensait à ce bout de femme qui restait planté là, comme foudroyé par sa tristesse, et qu'il ne pouvait aider. Elle avait elle ausii une tristesse à l'interrieur d'elle qui la mangait à petit feu depuis ce qui semblait être plusieurs années à la voir rester la, sous la pluie, sans aucune réaction à l'instant présent, sans aucune réaction. OPuis soudain, son voyage interrieur s'arréta, et elle émergea de nouveau dans le monde réel. Elle regarda un instant autour d'elle, le vit, et se souvint de pourquoi elle était au milieux de cette cour. Elle se mit a courir vers lui en lançant :

"-Ah ! Désolé, J'arrive !"

Elle courait maintenant avec lui vers l'entrée du manoir, et ce malgrès le sol boueux qui manquait de les faires glisser puis tomber traitrement à chaque pas. Il courait, et suivait sa foulé légère. Elle avançait par... Petit bond à ce qu'il voyait. Et elle semblait soudain avoir refoulé tout forme de tristesse de son visage et de sa personne, bien cette dernière reste bien accroché en elle, sans qu'elle ne puisse faire quelque chose, grignotant peu à peu son coeur. Il était facile de mettre des masques pour cacher cette tristesse interieur, mais il était beaucoup plus compliqué de la refouler entièrement. Ils arrivèrent sous le grand porche de l'entrée du manoir, qui en réalité une avancée du manoir qui était soutenu par des colonne sans beaucoup d'ornement. Il est vrai que ce manoir était assez ancien, mais tout tenait étrangement bien dans ce dernier. Il avait du bien batailler avec la porte à sa première visite, cette dernier n'étant ni pourrie par l'eau et autre, ni tombé a cause la rouille sur ses gond. Elle avait semblé s'ouvrir lorsqu'il avait posé la main dessus, ce qui semblait assez bizarre en soit, mais à ce moment là, il n'y avait pas vraiment réfléchis. il faut dire qu'il avait quelques truc en tête comme sa résurrection, la destruction par les flammes de sa vie, de sa maison et d'une bonne partie de sa famille, sion apparence complètement changer, et ce sentiment de vide omniprésent depuis sa résurrection. Il allait poser sa main sur la porte, lorsque soudain la jeune fille se mit au garde-à-vous, dans le pure style militaire, et il fallait avouer que....C'était vraiment ridicule ! Cette pose tira un léger sourire à Wylliam, et la jeune fille se présenta enfin :

"- Je m'appelle Eiko Carol, Enchantée de faire ta connaissance ! ^^"

Ainsi, voila comment se nommé la jeune fille qu'il avait invité chez lui pour la nuit. À son prénom, il sut qu'elle n'était pas de la région. Il connaissait la liste détaillé des personne habitant dans la région, et ce depuis trois ans jusqu'à aujourd'hui, et il savait qu'il ne pourrait certainement pas l'aider à aller chez elle ou une choses dans le même genre. Mais le hic, c'est qu'il n'y avait qu'une seule cité dans les kilomètres alentour, qui s'avérait être la cité du crépuscule. personne n'avait entendu parler d'autre cité que celle là. Il y avait bien des personne qui était allées voir s'il découvrait une nouvelle cité, mais apparemment la ville était la seule à plusieurs dizaine de kilomètre à la ronde. Il y avait bien cette petite annexe construite sur une colline et où se retrouvaient les couples pour regarder les couchers de soleil, mais à par cela, rien. il y avait une plage jusqu'à laquelle avait était construit un chemin de fer, mais c'était tout. Il observait sans la voir Eiko, plongé dans ses pensés, lorsqu'elle l'interpéla, visiblement hésitante sur le fait de poser cette question, mais cette dernière fusa quand même:

"- Et toi ? Je peux savoir quel noms se cache derrière un homme si triste ?"

Elle lui parlait ? Et elle le trouvait triste ? C'était bien possible. Tout les événement de la veille se mélangeaient dans sa tête, et il ne savait plus vraiment qui il était. Était il encore humain ? cela,il en doutait. Avait il encore un nom ? Avait il encore le droit d'en porter un, les personnes non humaine comme lui avait elle le droit d'en porter un ? Existait il encore ? Toutes ses questions tournoyait dans sa tête, et à cet instant, il semblait complètement absent, son regard était vide, comme s'il était en transe. Elle l'avait qualifier d'homme triste... Cela se voyait donc tant que cela ? Il faisait ce qu'il pouvait pour faire disparaître sa tristesse depuis cette fameuse nuit, mais apparemment ses efforts ont était vain, du moins, c'est ce que montrait cette question de Eiko. Il revint à la réalité, quittant les méandre tortueux et labyrinthique de son esprit pour se concentrer sur le présent et non sur le passé. Il décida de répondre à la jeune fille :

"-Mon nom ? Je ne sais pas si j'ai encore le droit d'en porter un. À t'on le droit de porter un nom après la mort de son corps ? Es que l'esprit et le corps qui apparaissent ont le droit de porter un nom ? Une personne qui n'a plus de coeur peut elle être nommé par un nom ? Si oui, je m'appelle Wylliam, si non, je n'ai aucun nom, et cela restera ainsi... Que faisais tu par ici ?, demanda t'il pour essayer de penser à autre chose, et comment es tu arrivée jusqu'ici ?"

Pendant qu'elle lui répondait, il s'était tourné vers les immenses portes en bois massif de la grande battisse, ces dernière dans un état presque neuf, ce qui était toujours aussi étrange..Il observa plus précisément la porte, comme pour y trouver quelque chose, un signe, un indice sur ce qu'il était devenu, mais il ne semblait rien y avoir par ici. Il chercherait peut être dans le manoir, qui sait, peut être trouverait il une solution à son état actuel. Il découvrirait sûrement assez tôt quel monstre il était devenu. Ce n'était plus qu'un question de temps pour qu'il sache qu'il était devenu un simili, une personne dépourvu de coeur qui apparaît suite à une mort par la main d'un sans coeur. Il porta la main à la poignée de la porte, et cette dernière fit entendre un déclic, comme la première fois qu'il avait essayé d'entrer la dedans. Il poussa la porte, et cette dernière s'ouvrit sans un bruit, comme parfaitement huilé, s'ouvrant sur un paysage apocalyptique d'objet en tout genre un peu partout. Il avait trouvé le manoir dans cet état, et avait décidé de dormir la où il pourrait, cela l'importait peu. Mais ce soir, il avait une invitée, et il allait chercher pour voir s'il n'y avait pas un lit avec un minimum de confort près d'ici. Il n'avait pas vraiment exploré le manoir... Mouai, en fait il ne l'avais pas exploré du tout, trop fatigué pour cela. Et la faim qui l'avait réveillé hier et qui l'avait envoyé à la ville pour travaillé l'avait empêché de pouvoir l'explorer, encore une fois. Il fit signes à Eiko de le suivre, et rentra dans le magnifique capharnaüm qui peuplait le hall d'entrée de la demeure. Il faillit glisser sur une carpette placé sur des morceau de bois rond, et se rattrapas a une table qui traînait là.

Le garçon sourit à sa présentation un peu originale, mais correcte. Elle était contente. Elle aurait bien aimé qu'on la fasse sourire quand elle étais seule et à son avis, il en avait bien besoin ! Sa mine renfrognée et sa timidité cachait surement un lourd poids sur ses épaules dont il n'arrivait pas à se libérer...a la question liée à son identité, il parut tres éttoné. Eiko se dit que c'était sans doute normal, puisqu'elle n'avait pas vu sa tristesse mais seulement ressentit, c'est qu'il essayait surement de la dissimulée au mieu. Elle se demandait ce qui pouvait bien l'accabler autant... Pendant un moment, le garçon parut tres indecis, hésitant à répondre. Il semblait réfléchir à quelque chose de surement tres important...Il finit tout de même par lui donner une réponse qui la deconcerta quelque peu :

"-Mon nom ? Je ne sais pas si j'ai encore le droit d'en porter un. À t'on le droit de porter un nom après la mort de son corps ? Es que l'esprit et le corps qui apparaissent ont le droit de porter un nom ? Une personne qui n'a plus de coeur peut elle être nommé par un nom ? Si oui, je m'appelle Wylliam, si non, je n'ai aucun nom, et cela restera ainsi... Que faisais tu par ici ? et comment es tu arrivée jusqu'ici ?"

Apres la mort de son corps ? l'esprit et le corps ? Une personne sans coeur ? Wylliam. Eiko essayait de faire le lien entre ses phrases incompréhensibles... Qu'est ce qu'il voulait bien dire ? Eiko
réfléchissait mais... Comment pouvait-il etre mort si il se tenait en face d'elle ? C'était une métaphore ? un esprit et un corps qui apparaissent...un fantome peut etre ? Mais elle avait pu le toucher... Une personne sans coeur ? C'était possible ça ? Puis d'un coup, cela fit "TILT!" dans sa tête : corps Mort + sans coeur (+ tristesse) = ?

* un simili ! *

Eiko le va les yeux vers le simili en question les yeux écarquillés. Elle n'en avait toujours entendu parler sans jamais en voir un. Elle les prenait pour des être malfaisants contre lesquels elle devrait se battre, mais ses préjugés était totalement démantis par ce Wylliam. Celui ci lui venait en aide et lui paraissait plutot gentil... Eiko détourna le regard, gênée de l'avoir fixé de la sorte. Elle se sentis triste pour lui. Il devait se sentir seul. La plupart des similis se trouvaient au sein de l'organisation XIII, mais lui ne semblait pas y appartenir. Cela voulait dire qu'il avait vecu seul jusque la ? Eiko se ravisa. Rien ne prouvait qu'il était simili depuis longtemps, mais rien que le fait de "mourir" mais rester en vie lui fesait froid dans le dos... les similis avaient tous du beaucoup souffrir. Grace à cette rencontre, son point de vue sur les similis aurait au moins legerement changé. Cependant elle savait qu'il n'y en avait pas que des bons...La plupart choisissaient de tourner mal. Est ce que les similis n'était vraiment que des âmes sans coeur ? Apres avoir vu Wylliam, elle commençait à en douter...Si ils font des choix différents, cela voulait dire qu'il y avait quand même quelques sentiments derriere...qu'ils soient bons ou mauvais. Même si ce n'était pas ses affaires, elle souhaitait lui remonter legerement le moral:

- Tu sais, si mes doutes sont justifiés sur ta tristesse que tu essaie apparemment de dissimuler, c'est que tu es vivant non ? Quelques chose te tourmente surement... Mais les problèmes sont des défauts propres au commun des mortels ! -.^ Et si je peux t'aider...Sinon pour répondre à tes questions, je... je me suis perdue.. je serais incapable de te dire comment je suis arrivée en ces lieux... j'étais partie pour Alexandrie, mais... seulement par caprice... Ma vie n'avait aucun sens la ou j'étais... Alors je me suis inventée une sorte de quête... Je voudrais aidé beaucoup de monde... je ne veux pas que ma vie n'est aucune utilitée !

Elle avait crié cette phrase. Et allez...c'était reparti poyr une sequence "souvenir souvenir". Cela lui arrivait de plus en plus ces dernier temps sans qu'elle ne puisse les empêcher. Toutes ces personnes mortes de par son échec... et tous ceux qui lui avaien reproché... elle en avait entendu des menaces à son encontre... Les adultes ne cherchaient pas ç comprendre. Pour eux, leur proche étaient morts au front, et c'était de sa faute. Il est plus facle de rejeter la fautesur les autres , pas vai ? Pour Eiko cela avait toujours été le contraire... mieu vaut tout mettre sur son dos. Comme ça il n'y a a blamer personne, et cela ne fait pas de vagues... Mais à force de ne jamais rien dire tout le monde lui en avait voulu et elle avait été detestée, la forçant à se réfugier dans son village mog. Elle releva des yeux humides vers wylliam tristes d'une tristesse trop longtemps refoulée.

- Est ce que ça t'es deja arrivé de te dire que si tu mourrais, tu ne manquerais a personne ? Que si tu t'en allais, personne ne le remarquerais ? Je me suis enfuie de mon village et personne ne s'en ai inquiété, personne !

Elle serra les poings. Non...personne ne se demandait ou elle était. C'était sans doute mieu pour tou le monde qu'elle s'en aille... Ah !
Eiko reprit brusquemment conscience de ce qu'elle disait et surtout à la personne à qui elle se confiait. Elle recula de quelques pas, les mains serrées contre son coeur.

- Pa...Pardon ! Pardon...Je suis désolée...je ne voulais pas.

Les larmes continuaient de couler sans qu'elle ne puisse les arrêter. Elle se recroquevilla sur elle mêmeessayant de retrouver son calme et sa fausse bonne humeur habituelle. Rouge de honte, elle courut dans ce qui semblait etre le hall du manoir , cherchant surtout à se faire oublier pour le moment.
La piece était sombre et mal rangée, mais Eiko était deja contente d'avoir un endroit ou se proteger de l'orage qui commençait a faire rage dehors. Et puis malgré cet air obscur, le manoir lui semblait acceuillant. Rien n'allait troubler le calme de ses lieux, et le coté un peu "antique" du bordel (faut le dire) de la piece s'ajoutait à l'ambiance. Il semblait...oui c'est ça... coupé du temps. Comme si le monde exterieur qui ne cessait jamais de tourner et lui, n'avait rien à voir. C'était une sensation étrange...
Elle s'approcha discretement d'une des grandes fenêtres que comportait ce vaste hall, et admirait la beauté qui émanait pourtant d'une violence. De lourde goutte de pluie venaient couler sur le carreau transparant malgré la poussiere ambiante. La pluie, larmes des dieux d'apres une de ces légendes que l'on racontaient au petit mogs de son village. En y repensant, elle avait toujours fait tache, elle une petite humaine dans cette population de mog. Les éclairs tombaient de temps en temps reliant le ciel et la terre. tiens, un venait juste de tomber sur l'arbre de dehors. heureusement que Wylliam et elle n'étaient pas aller s'abriter la dessous parcequ'en ce moment ils seraient...hum... à point disons. Les similis... des etre sans coeurs à ce qu'on dit. Eiko se demandait ce qu'il se passerait si le sans coeur d'un simili et ce simili se rencontraient. Est ce que cela reformerait la personne dont l'ame et le coeur avaient été déchiré ? Mais alors ou était passé le coeur de la personne ?
Selon les dernieres nouvelles, Djidane était devenu un simili... peut etre n'était ce que des rumeurs... Les similis n'avait vraiment pas de coeur ? Eiko trouvait cette hypothese impossible apres avoir vu Wylliam, mais c'était pourtant la vérité... Elle en vint à la conclusion que Wylliam n'utilisait que des bons procédés qu'il avait apris sans prendre compte de quelconques sentiments. C'était ce qu'il y avait de plus logique pour le moment...

" GGrrrooooaaarrrr "

Qu'est ce que... C'était son ventre qui avait fait un buit pareil ??? Eiko rougit de plus en plus. C'est vrai qu'elle n'avait pas mangé depuis le début de son voyage, et avec toutes ces histoires elle en avait oubliée momentanément sa faim. Elle était fatigué aussi, elle devrait s'assoir, mais ce n'était pas correcte à l'encontre de son hote. Avec toutes ses histoires de similis et de sans coeur, la faim et la fatigue, Eiko sentais sa tête tourner. Elle s'appuya contre le mur en attendant que cela passe.

Il se remit rapidement sur pied, puis entendit Eiko s'approcher. Il regarda en même temps par la fenêtre en face de lui l'orage qui faisait rage au dehors de l'étrange battisse, et qui s'occupait d'irriguer les terres proprement et simplement. il n'y avait pas à dire, la technologie, quel qu'elle soit, ne réussirait pas à arroser la terre comme cela. Il y avait encore quelques miracle naturel sur cette planète, la pluie en faisait partie. Il aimait à entendre le bruit de la pluie sur les carreau, il aimait aussi sentir cette eau qui s'écrasait en légèreté sur sa peau, et puis coulait lentement jusqu'à tomber au sol. Il y avait des plaisirs simple, et celui la en faisait partit. Puis soudain, la voix douce de la jeune Eiko se fit entendre derrière lui. Elle essayait sûrement de lui remonter le moral après cette phrase qu'il avait prononcé. Il était vrai qu'il n'était pas dans ses meilleurs jours, et qu'un peu de réconfort serait le bienvenue. Alors il écouta les paroles simple et sensé être réconfortante de la jeune fille :

"- Tu sais, si mes doutes sont justifiés sur ta tristesse que tu essaie apparemment de dissimuler, c'est que tu es vivant non ? Quelques chose te tourmente surement... Mais les problèmes sont des défauts propres au commun des mortels ! -.^ Et si je peux t'aider...Sinon pour répondre à tes questions, je... je me suis perdue.. je serais incapable de te dire comment je suis arrivée en ces lieux... j'étais partie pour Alexandrie, mais... seulement par caprice... Ma vie n'avait aucun sens la ou j'étais... Alors je me suis inventée une sorte de quête... Je voudrais aidé beaucoup de monde... je ne veux pas que ma vie n'est aucune utilitée !"

La dernière phrase sa jeune invitée avait été littéralement criée par cette dernière, montrant son attachement à cette phrase et son sentiment de tristesse, un sentiments qui devait la ronger de l'intérieur depuis un bon moment déjà à l'entendre parler ainsi de sa vie. Elle avait baissé la tête, mais la larme qui coulât sur sa douce joue n'échappât pas à l'oeil de Wylliam, qui compris que elle non plus n'avait pas eut une vie des plus heureuse. C'est ce qu'il pensait de sa vie lui aussi, avant de devenir cette chose sans coeur qu'il était maintenant. C'est cette même tristesse qui l'empêchait de lier des contact, cette tristesse qui le coupait du monde. Il contemplât le visage de la jeune fille, s'approchant, son corps réagissant tout seul. Il ne savait pas vraiment quoi faire. Ses yeux humides le regardait maintenant, et il compris que toute sa vie elle avait refoulé ce sentiments. Il pouvait y avoir plusieurs raison à ce sentiments qui s'était emparé d'elle. La honte, le rejet.... Les raisons de création de ce mal était nombreuses et variées. Elle continua sur sa lancé à dire tout ce qu'elle avait sur le coeur :

"- Est ce que ça t'es deja arrivé de te dire que si tu mourrais, tu ne manquerais a personne ? Que si tu t'en allais, personne ne le remarquerais ? Je me suis enfuie de mon village et personne ne s'en ai inquiété, personne !"

Elle serrat les poings tout de suite après cette remarque, des larmes amères coulèrent rapidement sur ses joues rosées. Elle pleurait maintenant pour toutes les fois où elle s'était tu, toutes les fois où elle s'était retenu de verser une larme, toutes les fois où elle avait du prendre sur elle, accumulant au fur et à mesure son chagrin jusqu'à ce que la digue psychique qu'elle s'était construite craque, comme à l'instant, libérant d'un coup tout ce qui était accumulé en elle. Et elle avait tellement raison. Combien de fois avait il pensé à cela comme elle ? Combien de fois ? Sûrement des dizaines et des dizaines de fois. Il était mort, et qui y avait il pour le pleurer ? À qui manquait t'il à ce moment précis ? À personne. Personne ne le pleurerais. La réalité le rattrapa à ce moment précis. Il ne manquait à personne. Il ne releva pas le fait qu'elle parle de mort, ce qu'il avait subit il n'y à pas si longtemps que cela, car elle avait entièrement raison. Personne ne le pleurerait. Elle semblait avoir remarqué sa bourde, car elle recula de quelques pas, les main serrées contre son coeur, une expression d'effroi sur le visage en pensant à ce qu'elle venait de dire, et surtout à qui elle venait de le dire. Elle recula encore, et entre deux sanglots réussit à placé :

- Pa...Pardon ! Pardon...Je suis désolée...je ne voulais pas."

Les larmes coulaient sans discontinuer sur le visage enfantin de l'adolescente, qui se recroquevilla un instant sur elle même, victime de ses démons intérieurs, et sûrement pour essayer de retrouver une contenance, mais n'y arrivant pas, rouge de honte pour la phrase qu'elle venait de proférer, elle courut à travers le hall encombré, passant à coté de Wylliam sans qu'il n'ait le temps de faire quelque chose. Elle traversa le hall en courant, manquant à plusieurs reprise de s'embrocher sur un pied de table ou un chandelier coupé, ou de glisser sur un bout de bois rond ou une bille de plomb qui traînait par terre sur sa route désordonné. L'orage redoublait d'intensité au dehors, et Wyll remarqua que s'il était restaient dehors, ils serait peut être mort noyait par toute cette pluie, ces mètre cubes d'eau qui tombé et plombaient la terre sous des milliard de petits impacts. Soudain, Wylliam remarqua aussi quelque chose. Tout comme la grille d'entrée, la température du manoir était assez élevé, comme chaleureuse. Comme si le manoir reconnaissait un ami, et qu'il voulait le mettre à l'aise. Et s'avança, effleura un objet, et soudain le hall ,e fut plus là. Enfin, si, mais le hall avait totalement changé. Le sol n'était plus encombré par toutes ces choses, il reluisait. Les rampes brisées des escaliers était de nouveau comme neuves, et lustrées elle aussi. Tout était de nouveau comme cela avait du être dans le temps. Un manoir magnifique et accueillant au possible. On entendait même, des rires de bonne humeur qui fusait d'une des pièces du haut. Wylliam regarda autour de lui, puis monta les escaliers, et découvrit une chambre d'une blancheur infinie. Tout ce qu'elle contenait était blanc, ce qui éblouie un instant Wylliam. Sur les mur, des dessins fait par une enfants, et signés par une certaine "Naminé". Ces derniers représentaient une île, et un trio qu'il ne connaissait pas. il s'approcha pour les regarder de plus près, et soudain il fut de retour dans le hall dévasté et encombré d'objet. Sa vision qui avait durée plusieurs minutes n'avait pas l'air d'avoir durée plus de quelques secondes ici. Il regarda sur quoi il avait mis la main, et découvrit une sphère de la taille d'une boule de pétanque, qui brilla légèrement avant de s'éteindre. Que venait il de voir ? Ça, il l'ignorait. Il venait de voir le manoir comme il était il y a quelques années, quand il était habité et entretenu par le riche homme qui vivait dedans. On lui avait toujours dit que cet homme avait disparut du jour au lendemain sans laisser de trace, ci se n'est qu'un gros cadenas interdisait maintenant l'accés au manoir par la grille. Il avait de nouvelles interrogation mais maintenant l'une de ses ancienne question avait une réponse. Il savait où il allait faire dormir la jeune adolescent en pleur devant lui. Il s'approcha de Eiko qui observait l'extérieur à présent, et était assez proche de la fenêtre pour voir que l'arbre qu'il voulait utiliser tout à l'heure était maintenant totalement mort, touché par la foudre de plein fouet. Les flammes qui résultèrent de l'impact de l'éclair sur l'arbre furent presque tout de suite éteinte par la pluie. Il s'approchât de Eiko, dans l'idée de la réconfortée, et alors qu'il n'était qu'a un ou deux mètre d'elle, le ventre de la demoiselle fit signes qu'il voulait quelque chose à grignoter, et lui fit savoir avec un bruit assez sonore, quelque chose qui ressemblait à un " GGrrrooooaaarrrr " qu'émit l'organe de la jeune demoiselle. Ses joues s'empourprèrent plus qu'elles ne l'étaient déja, ce qui faisait que son visage était maintenant d'un beau rouge... Tomate, oui, c'est cela, un beau rouge tomate. Le bruit de l'estomac de la jeune fille ne pouvait signifier qu'une seule chose. Celle ci avait une faim de loup. Pour que son estomac fasse un tel bruit, il fallait qu'elle n'ait pas mangé depuis un bon moment, ce qui n'était pas franchement une chose à faire. Elle chancela soudain manquant de tomber, et s'appuya sur le mur le plus proche, visible à bout de force. Il lui restait un sandwich qu'il avait acheté en ville pour son repas du soir, mais cette jeune demoiselle semblait en avoir plus besoin que lui. Il s'approcha d'elle, ils se retrouvait maintenant face à face, et la prit dans ses bras, la serrant contre lui, chose qu'il n'aurait jamais osé faire avec son ancien corps. Il la serrait contre lui, la laissant déverser ses larmes sur son épaule, et lui tapotant le dos en lui disant :

"Laisse toi aller, pleure tout ton saoul, quand c'est le moment, il faut le faire. Personne ne devrait retenir ses larmes, sinon après, c'est un mal qui te ronge de l'intérieur. Alors va y, lache toi, après, je te laisserais dormir un peu et ça iras mieux, tu verras, tout iras mieux, comme si tu sortait d'un long cauchemar. Va y...."

Il continua à lui prodiguer ses paroles dans le creux de l'oreille, d'une voix rassurante, la sentant pleurer contre son épaule, sentant son corps secouait par ses sanglots, jusqu'à ce qu'il lui semble la sentir chanceler de sommeil et de fatigue. Il n'aurait jamais cru pouvoir faire cela, la réconforter de cette façons. C'est comme si une barrière en lui avait soudain cédé, le laissant faire ce qu'il venait de faire. Et pour cela, il remerciait Eiko, sans qui cela n'aurait pas été possible, et la serra un peu plus fort contre lui.

Sa tête tournait de plus en plus... Les couleurs se mélangeait et elle avait de moins en moins conscience de ce qui l'entourait... Avant que tout ne redevienne normal. C'était sans doute du à la fatigue et à sa faim qui n'était pas mince, mais Eiko en avait vu d'autre et ce n'était pas maintenant qu'elle allait flancher ! Cependant la prochaine crise ne tarderait sans doute pas à se faire remarquée. Elle se redressa un peu de son mur où elle reprenait un semblant d'équilibre pour ne pas paraître idiote tout de même et en relevant les yeux en face d'elle aperçut Wylliam au fond de la pièce le regard dans le vide et les yeux écarquillés. Il semblait voir quelque chose qu'elle ne pouvait pas voir, et soit c'était le fait de voir quelque chose qui l'étonnait, soit ce qu'il voyait. Pendant un instant il ferma les yeux à moitié, les plissa comme éblouis ou quelque chose comme ça, mais toujours sans présence dans le même "monde" qu'Eiko. Pendant un instant, elle crut le voir lui et son long manteau noir briller... enfin pas vraiment briller...c'était plutôt de la surbrillance... ah voila ! Il luisait. Ce n'était pas normal et elle se demandait ce qu'il se passait, si elle devait réagir ou pas... :

- Wyl...Wylliam ?

Un gros coup de tonnerre se fit entendre, protestation des dieux selon la même légende de son village mog, ramenant Wylliam a lui sans qu'elle n'ai eu à intervenir. Il semblait avoir trouvé quelque chose l'air satisfait et rassuré. Quoi qu'il en soit, il s'approcha d'elle, observant par la fenêtre ce qu'elle observait il y avait de ça quelques minutes. A savoir l'arbre complètement calciné à présent... Le pauvre... Le seul arbre du manoir ! Eiko se dit qu'elle irait en replanter un rameau le lendemain. Selon une autre légende, si le rameau poussait, il promettait longue et heureuse vie aux habitants de la maison en possédant un... Et comme ce manoir était en quelques sortes la maison de Wylliam, il ne serait plus jamais triste. eiko était toute contente de sa trouvaille et plaça cette idée dans un coin de sa mémoire. Mais en attendant l'arbre continuait de brûler avant de lentement s'éteindre, étouffé par la pluie. Du feu ronger par un arbre, mais étouffé ? Un peu comme ses sentiments atténués...

* Ah nan Eiko! t'as des pensées trop tristes en ce moment, il faut remédier à ça !! *

Elle secoua vivement sa tête de droite à gauche pour se changer les idées et expulsé les mauvaises pensées. Wylliam continuait toujours d'avancer vers elle (hé oui le hall fait quand mêle bien 10 fois la taille de votre salon !) Il eu un léger mouvement de recul face aux caprices du ventre d'Eiko que celui ci ne manquait pas de faire remarquer. Aïe il avait entendu ! En même temps difficile de l'ignorer, avec un bruit pareil... Eiko devenait de plus en plus rouge, si toutefois c'était encore possible... Apres toutes ses pensées compliquées au sujet des similis et de leur manière de vivre, Eiko détailla un peu mieux Wylliam qui se trouvait en face d'elle, le visage bienveillant. Ce la ne pouvait pas être un similis... Les similis sont réputés pour leur manque d'humanisme, et lui sans réfléchir l'avait recueilli dans ce manoir, sans que cela ne puisse lui servir de quelque manières que ce soi. Peut être était ce vraiment une métaphore qu'il avait voulu lui faire passer quand il avait parlé de sa mort... Eiko baissa les yeux triste à l'idée qu'il puisse vraiment être un simili... Triste pour lui et un peu pour lle qui voulait un ami. Si c'étit un simili, il voudrait surement resté seul...Elle sentais de nouveau sa tête tourner et se retenu de justesse au mur dont elle avait pris soin de bien rester à proximité. Elle ne comprit pas tout ce qui se passa par la suite...
Wylliam...Wylliam l'avait pris dans ses bras ! Lui qui avait l'air si gêné lorsqu'elle lui avait simplement attrapé la manche... Les joues d'Eiko commençerent à adopter la même teinte que son village , débutant par un léger rosé. Il la serra contre lui tout en la réconfortant :

"Laisse toi aller, pleure tout ton saoul, quand c'est le moment, il faut le faire. Personne ne devrait retenir ses larmes, sinon après, c'est un mal qui te ronge de l'intérieur. Alors vas y, lache toi, après, je te laisserais dormir un peu et ça iras mieux, tu verras, tout iras mieux, comme si tu sortait d'un long cauchemar. Vas y...."

- Je...

Les larmes d'Eiko re-coulèrent, comme ci elles n'avaient attendu que ça.

*non, je ne peux pas pleurer ! pas maintenant...*

Elle eu beau se l'interdire, les larmes ne cessaient de couler à flots sur ses joues blanches. La tête recommençait à lui tourner, et finalement, elle décida de s'appuyer sur Wylliam, suivant ses conseils. huit ans de pleurs resurgissant, elle n'en avait pas finit... Les larmes un peu plus sereine, puisque voulue, allaient une à une soit s'écraser au sol, soit se faire absorbée par le tissus du manteau de Wylliam, qui serait sûrement trempé à la fin de l'histoire... L'orage continuait de se faire entendre en dehors, mais dans l'esprit d'Eiko tout était désormais plus calme. Le naufrage était fini, et l'océan de son âme reprenait ses flots tranquilles petit à petit... Elle pensa un peu à celui qui supportait ses caprices de s'attribuer le luxe de pleurer sur son épaule et à ce qui venait de lui dire :

- Et ... toi ... alors ?... Tu...tu ne ...pleure pas ...

Dans peu de temps elle n'arriverait plus à faire une phrase complète et compréhensible au milieu de toutes ses larmes. Il lui semblait que Wylliam resserra son étreinte. Franchement... Il ne pouvait pas être un simili ! Ce geste la n'aurait pas pu être calculé... Si c'était vraiment un simili... Eiko était sur que son coeur ne devait pas être loin... Elle était sure que si ses sanglots se taisaient un peu, elle pourrait entendre bien distinctement un coeur battre dans la poitrine que Wylliam disait vide... Elle pleurait, et lui attendait qu'elle finisse de pleurer... un long cauchemar , hein ? Oui, c'est un peu ce qu'elle ressentait... un très long cauchemar... Ce serait un simili qu'elle ne connaissait presque pas qui la sortirait de la nuit noire dans laquelle elle s'était plongée... Ses "amis" ne savaient même pas qu'elle pleurait, et ils s'en fichaient bien... Comment avait elle pu croire naïvement qu'apres la guerre elle aurait pu rester avec eux ? A leur yeux elle n'était qu'une gamine en terme de combat et de magie, mais rien d'autre... Les habitants de son anciens village aussi s'étaient montré beaucoup moins humains que certains simili, la blamant pour des malheurs dont elle n'était pas vraiment la cause... Si il en était un, Wylliam ne méritait pas d'être un simili... Pour Eiko, il était bien vivant et humain... Ses parents morts tot, personne ne l'avait jamais prit dans ses bras, et il était le premier... Cela ne pouvait pas...

- Tu ne peux pas être un simili...

Trop fatiguée désormais pour réfléchir, elle avait prononcé cette phrase à haute voix, comme à son habitude. Sa manière de faire et la chaleur qui émanait de Wylliam la poussait à croire qu'il était bien humain et rien d'autre... Les larmes avaient arrêté de couler et Eiko se sentais un peu mieux...

- M-merci...

Elle eu juste le temps de lui glisser ce mot avant de s'écrouler de fatigue. La fatigue due aux larmes et au stresse évacué ajoutée à celle qu'elle éprouvait déjà avant due au à son long voyage, plus l'ambiance sombre de la pièce qui prêtait a la somnolence et la chaleur de Wylliam la consolant... Elle s'était rapidement endormie ,et en même temps tous les ingrédients y étaient... Elle dormait à présent d'un sommeil profond et tranquille, les sourcils légèrement relevé,signe d'apaisement, le souffle régulier, sereine. Est ce qu'elle rêvait ? peut être... ses épaule se soulevaient et s'abaissaient au rythme de sa respiration. Dans son sommeil elle entendait une musique qu'elle ne connaissait pas, qu'elle n'avait jamais entendu mais qui l'apaisait. C'était le son d'un piano cristallin, une musique douce et mélancolique, mais qui lui apportait néanmoins, ce qui ressemblait à un souffle d'espoir. Elle avait appris à jouer au piano au piano petite, mais n'en avait qu'un vague souvenir. Elle n'en avais plus jamais rejoué après la mort de ses parent et du clan auquel elle appartenait. La musique l'appelait ... et d'un coup elle ne l'entendit plus...Parcequ'elle ne voulait pas se rappeler de son passé. Tout ce qui comptait à présent, c'était allé de l'avant. Elle qui voulait tant aider un maximum de monde dans sa vie, elle avait décidé de rendre son sourire à Wylliam qui semblait ne plus pouvoir ou en faire... ou ne plus vouloir en faire ? Même si il la repoussais ou qu'il la trouvait insolente, elle l'aiderait tout comme il l'avait aidé.... même si plus tard, elle serait encore rouge de honte à l'idée de s'être assoupie sur son épaule.

Pendant que la jeune Eiko sanglotait et pleurait tout son saoul suir son épaule, Wylliam l'entendit formuler quelques mots. Entre deux sanglot, bien que la phrase soit un peu haché par les sanglots, elle lui demanda pourquoi lui ne pleurait pas. Sa il n'en avais strictement aucune idée. Il ne pouvais pas, n'y arrivait pas. Ou peut être, dans son subconscient, ne le voulait pas. Qu'es ce qui avait changé en lui ? des petit malin aurait dit que absolument tout avait changé, vu que son corps n'était plus le même, mais il se demandait à ce moment précis ce qui avait changé en lui, dans son âme. Il avait perdu son coeur, mais ressentait encore quelques sentiments, comme la compation ou l'amitié. Mais il ne pouvais pas pleurer. Pourquoi ? Pourquoi La chose qu'il était devenu ne pouvait pas pleurer ? Il réfléchissait à cet question innocente que la jeune Eiko venait de lui poser, et à laquelle il ne pouvait donner une réponse. Il y réfléchissait encore lorsque la jeune fille continua à lui parler: "- Tu ne peux pas être un simili...". Cette phrase augmentat le nombre de question déja présente dans son esprit. Quesqu'un simili, et pourquoi ne pouvait il en être un. Simili était il le nom que l'on donnait aux personnes qui comme lui avait étaient tué par ces petites créature, puis s'était réincarnées dans un autre corps, était ce cela être un simili ? Et si cela était cela, pourquoi donc ne pouvait il pas en être un ? Pourquoi diable 'avait t'il pas le droit à cela. Peut être qu'il découvrirait, et cela était même certain, ce qu'était exactement un simili, et pourquoi il ne pouvait pas en être un au yeux de la jeune Eiko. Il la sentait toujours pleurer sur son épaules, ses larmes traversant maintenant son t-shirt pour atteindre sa peau. Puis peu à peu, les larmes devienrent plus rare, les sanglot s'éspaçait les uns des autre un peu plus à chaque fois, et la jeune Eiko lui glissa à l'oreille un simple "M-merci..." avant qu'il la sente chanceler, et finalement s'abandonner dans ses bras, s'endormant paisiblement. Son sommeil semblait paisible, ce qui n'était pas si étonnant que cela après tout ce qu'elle avait évacué pendant les quelques minutes précédants son sommeil. SOn visage semblait serein, et non plus emplis d'une tristesse sans comparaison comme il l'était il y a quelques minutes de cela. Sa respiration était régulière, et Wylliam décida de trouver un lit pour la petite belle au bois dormant qu'il portait maintenant dans ses bras, sérrées contre lui. Il monta lentement les escaliers, et arriva à l'étage, ce dernier un peu moins délabré que tout le reste qu'il avait pu voir. Il avança vers la porte qu'il avait ouvert dans son rêve éveillé, et se retrouva dans la chambre qu'il avait vu, cette dernière exactement identique à ce qu'il avait vu. Ce devait être une des seules pièce qui devait avoir gardé le même contenu et le même rangement que lorsque le manoir était habité. Il déposa doucement Eiko sur le lit situé non loin de la porte, ce dernier étant resté étrangement frais et propre, comme si cette salle avait été épargné par le temps, et que l'on venait s'en occuper tout les jour. Les draps sentaient bon lepropre. Wylliam commença à se demander si quelqu'un n'habitait pas ici en fin de compte, et si toutes les rumeurs sur la jeune fille du deuxième étage n'était finalement pas fondé sur du vrai. Il avait pris le soin de déchausse machinalement la jeune fille, et ses bottes étaient posées au sol, à coté de son lit. Il déposa aussi sur la table disposé non loin de quoi manger pour la jeune adolescente, pensant qu'il pouvait bien se priver un soir, et que cela ne le turait pas. Il sortit de la chambre, et se dirigeas ensuite vers les escaliers. Mais quelque chose le retint soudain. Comme un sentiment qu'il oubliait queque chose. Il se retourna, et passa son regard sur tout l'étage. Rien de spécial si ce n'est une pièce qu'il n'avait pas encore exploré,et qui se situé à l'exacte symétrie de la chambre dans laquelle se reposait la jeune fille qu'il avait ramené. Il tenta d'ouvrir la porte, mais celle ci semblat faire de la résistance. Il essaya encore une fois, mais rien à faire, on aurait dit qu'elle était fermé, bien que le fit qu'elle soit fermé semblait assez étrange dans ce manoir où personne n'avait habité depuis plusieur années. Wylliam s'éloignat un peu, et soudain, un déclic se fit entendre, résonnant dans le hall maintenant plongé dans le silence, l'orage aillant pris fin. Wylliam se rapprochat de la porte, et tourna la poignée. La porte s'ouvrit sur une bibliothèque, dans laquelle il entra sans un bruit. Il s'approchat de la table situé au milieu de la pièce, qui bien que ne faisant surement pas plus de trente mètre carré au maximum, contenait un nombre impréssionnant de livre. Les bibliothèque du mur s'élevaient à plusieur mètres de hauteur, rendant assez périeuse l'escalade pour aller chercher un lire, et ce même avec l'échelle posé contre un mur. Il s'approchat donc de la petite table situé au milieu de la pièce, et vit sur cette dernière un livre ouvert. Un livre écrit apparement par un certain Ansem... Surement l'ancien propriétaire, car le livre était rédigé a la main, et l'encrier qui avait servit se trouvait à quelques centimètres du livre en question. Il regarda la page sur laquelle le livre était ouvert, ce n'était que le sommaire. Il vit que tout le livre était divisé en plusieur chapitre au nom étrange. Ombre, rondouillard.... Des noms bien étrange pour des noms de chapitre. Wylliam décida alors de feuilleter le livre, et tomba sur la poage parlant des dit "ombre. Il vit l'illustration et eut un choc. L'illustration réprésentait un petit être avec des antennes et des yeux jaunes, l'exacte réprésentation des êtres qui l'avaient attaqué et qui lui avait volé sa vie. Il lu un peu ce qui était marqué, et découvrit que ces bestioles s'appellaient "ombre", qu'elles attaquaient en groupe et qu'elles se planquaient dans le sol pour éviter les coups. Voila donc comment se nommées les bestiole qui l'avait attaqué. Il s'en souviendrait, ça, il n'y avait pas de doute à avoir. Il tourna d'autre page,etlu rapidement les descriptions de chaqu'une de ces bestioles pour être prèt en cas d'attaque la prochaine fois. Il appris donc que ces bestioles était nombreuse et différaient. Il découvrit aussi ceux que l'on appelait simili, et compris pourquoi Eiko lui avait dit qu'il n'y ressemblait pas. A voir les illustrations, en effet, il n'avait rien de ces créatures. Mais pourquoi l'avait elle pris pour une de ces créatures ? il se posait la question lorsque son regard tomba sur une page expliquant qu'un simili pouvait prendre une apparence humaine, mais que pour cela, il fallait que la personne tué par le sans coeur possède un coeur puissant. La personne renait sous une nouvelle apparence, et oublie généralement tout de son ancienne vie, bien que quelques cas se souvienne de leurs vie antérieur. Les similis créer de cette manière n'avait plus de coeur, et ressentait constamment une impression de vide. Par ailleurs, ils possédait pour contre balancer cela des capacité qui leurs était propre, comme l'utilisation de portails les ammenant d'un monde à l'autre. Plus il lisait le livre, plus Wylliam comprenait ce qu'il était devenu et pourquoi Eiko lui avait dit qu'il ne pouvait pas être un simili. En effet, ces derniers n'avaient apparement que rarement de sentimens pour autruit, et l'absence de leurs coeurs les empéchaient de ressentir quoi que cela soit. Il arrivait aussi que dans de rare cas, le simili pouvait continuer à ressentir des sentiments, mais ces cas étaient rares. Voila donc ce qu'il était devenu, un être sans coeur, et obligé de vivre comme cela. Il laissa le livre, et se releva. Il venait de recevoir torp d'information en même temps. Il réfléchit pendant quelques minutes à tout cela, pui se dirigea vers la sortie. il sortit, et la porte se referma d'elle même, se reverrouillant dans un clac aussi sonore que le précédent. William avança vers le hall, commençant à reprendre peu à peu ses esprit, asssimilant tout ce qu'il venait d'apprendre. Il arriva au mileiux du hall, et s'allongea sur un bout de matelas, rangeant tout cela pour le moment dans un coin de son esprit. C'est à ce moment là qu'il entendit un bruit

[ce qui s'est passé pendant la nuit here]

Le lendemain matin il se réveillat, et oscultat rapidement l'arrière de son crâne pour y découvrir une bosse relative à ce coup porté violement derrière sa tête par une persone inconnue. Il avait appris beaucoup de chose cette nuit la, comme comment quitter ce monde pour aller dans un autre. Il regarda brièvement sa mains, cette main qui pouvait ouvrir des passages entre les dimensions. Il se leva, et ouvrit la grande porte du manoir. En face de lui, le soleil commençait à se lever. Il jeta un coup d'oeil à la porte de l'étage, mais cette dernière était toujours fermé, et aucun bruit ne troublait la quiétude actuelle du manoir. Il sortit donc, la grille s'ouvrant encore une fois toute seule, et avança vers la ville. Même à cette heure matinale, il trouvat une annonce demandant un peu d'aide, et il travailla pendant environs une heure, une heure pendant laquelle il avait poussé et poussé une charrette remplie de chose diverses jusqu'à la maison de son propriètaire, un vieil homme qu'il avait bien connu de son vivant. De son vivant... Il eut un sourire en pensant à cette expression qu'il pouvait désormais utiliser. Il l'avait connu, mais en fait c'était quelqu'un avec qui il n'avait que rarement parlé. Il aimait bien l'air que lui donnait son chapeau et sa pipe qu'il portait en toute occasion. Il n'avait jamais l'air pressé, ni réellement stressé comme la plupart des adultes. Non, il était simple, et aimait les ballades et parler littérature avec un autre passionné que lui. Le vieil homme l'invitat à venir boire un verre une fois la charrette rangée au fond de son garage, lequel emcombré de chose plus ou moins utilies, et de curiositées. Ils parlèrent un peu du temps, de tout et de rien. Enfin, à vrai dire, surtout de littérature et ils avait phylosophés sur les visées de tel ou tel livres, et des penchant politico-scocial de son auteur. Puis le grand-père le ramena à la sortie, et le paya grassement. Au début, Wylliam refusa en voyant la somme, plus du double de ce qui était annoncé par l'annonce qu'il avait lu sur le panneau contenant celles de petit boulots, et la somme de départ étant déja pas mauvaise, il préférait refuser. Mais le grand-père insista en arquant le fait que assez peu de jeune seraient discutés avec lui une fois le travail terminé, et qu'encore moins avaient sa mentalité calme et posé. Il le remerçiat d'être resté avec lui pour parler, et lui dit que de l'argent, il en avait assez pour pouvoir en donner un peu à un jeune homme qui voulait bien rester discuter avec une vieille épave comme lui, selon ses propres paroles. William voulut refuser, mais le grand père fut ferme, et lui dit que s'il le désirait, il le rembourserait plus tard. Wylliam le remerçiat donc, ne pouvant plus rien dire, et partit acheter de quoi manger. Il s'arréta à une des boulangerie de la place, où l'on faisait tout maison. Que cela soit la farine, le chocolat ou la confiture. Et a qualité était au rendez vous. Il prit quelques croissants qui furent mis dans un bon vieux sac en papier et deux chocolats chauds servit dans deux gobelet en carton résistant aux liquides, tel ceux des fast food massés quelques rues plus loin. Il prit le tout à emporter, bien évidement, et s'était par la suite re-dirigé vers le manoir. il était encore passsé inconnitot, et re passa la grille qui s'ouvrit toute seule de nouveau pour le laisser entrer. Il commençait à se faire à cette ouverture presque automatique de la grille. Il esquiva agilement tous les divers pièges que contenait le hall, et SURTOUT la carpette sur les bout de bois, qu'il n'avait pas enlevé et sur laquelle il finirait pas re-glisser. Il esquiva aussi le coup en traitre d'une planche qui glissa vers lui alors qu'il traversait dans un passage entre deux tas. Il monta enfin à l'étage,sain et sauf, le petit déjeuné était lui aussi entier, et ouvrit doucement la porte de la chambre. Il découvrit que Eiko dormait encore, ou du moins semblait faire comme tel. Il posa tout ce qu'il avait dans les mains, et s'assit sur une chaise présente dans la chambre, attendant que la jeune belle au boit dormant se réveille d'elle même. Il n'avait absolument aucun bruit lors de tous ses déplacements dans le manoir.

La musique du rêve ==> http://www.deezer.com/track/40487

Eiko continuait de rêver d'un sommeil à présent agîté. Elle était dans de longs et tortueux couloirs sombres et effrayants,seul et incapable de se repérer. Il ne semblait pas y avoir de sortie et l'ambiance était pesante et angoissante...Le piano qu'elle avait entendu quelques minutes plus tôt reprenait sa musique cristalline, lointain, avec une résonance propre au lieu ou elle se trouvait. Elle longeait les murs, ne les quittant pas de la main, ayant peur de se perdre dans une obscurité pareille. La musique était magnifique, mais dans des couloirs aussi ténébreux, elle faisait peur à Eiko. La résonance lui donnait une sorte de consonance hypocrite et obscure. Cependant Eiko ne cessait de s'en rapprocher comme envoutée, même si elle était terrifiée au fond d'elle même. Elle suivit la musique le long des vastes couloirs vérifiant souvent qu'il n'y avait personne derrière elle, effrayée par l'ambiance générale. Elle arriva bientôt devant une grande porte, haute mais pas large, d'où un fin liseret au bas de la porte laissait échapper une lumière d'un blanc immaculé, illuminant les pieds d'Eiko. La musique se faisait de plus en plus forte, le cœur d'Eiko accompagnant crescendo ce son. Il battait de plus en plus fort et elle avait de plus en plus peur de ce qu'elle trouverais derrière la porte. Dans un accès de... courage ?, elle l'ouvrit à la volée.
Elle fût aveuglé par une vive lumière blanche et éblouissante l'entourant toute entière avant de se retrouver dans une pièce totalement blanche, comportant un piano à queue noire dont les couleurs des touches étaient inversées (noires pour celles du bas et blanches pour celles du haut) et un homme qui lui faisait dos qui en jouait. Il portait un long manteau noir avec une capuche elle aussi noire et jouait avec passion sa mélodie. Eiko s'approcha quelque peu. L'homme ne s'était pas retourné vers elle et elle n'avais pas fait de bruit, et pourtant pour des raisons qu'elle était incapable d'expliquer, Eiko sentais qu'il savait qu'elle était la. L'homme continuait de jouer du piano. Eiko écouta quelques instants en silence la musiques douce que l'homme sortait du piano et fût émue par la beauté triste des notes et de la mélodie, visualisant légeremment de vagues souvenirs qui avaient du être rangés dans une partie de son inconscient..

- pourquoi est-ce que tu joue une musique aussi triste ? demanda-t-elle sans introduction à sa phrase..
- Parce que c'est tout ce qu'il me reste,répondit l'homme. C'est tout ce qu'il en reste...
- Pourquoi ?
- Parce que c'est tout ce que l'on a trouvé bon d'accorder aux similis.
- Aux similis ?? Eiko recula légèrement sous la surprise.
- Ton ami sera bientôt parmi les nôtres... Ce n'est qu'une question de temps... ne t'attaches pas trop à lui...tu risque d'être déçue.
- parmi les vôtre ?
- Tu n'a donc jamais entendu parler de l'organisation XIII ?
- Si... Mais Wyllliam n'est pas comme vous ! Il nourrit de réels sentiments pour autrui, et se soucie du bien être des autres !
- Tu m'as l'air bien sûre de toi. Comment peux-tu l'affirmer de cette façon ? Tu ne le connait pas... tu ne peux pas comprendre... C'est parmi nous qu'est sa place. Nous sommes les seuls capable de le comprendre...
- Je...
- Son coeur est rongé par un sentiment facile à utiliser, et dont tu n'a aucune idée.
- Je...C'est faux !

C'est vrai, elle ne comprends pas les sentiments qu'il peut bien ressentir, lui et les autres similis, mais elle n'avait pas besoin de ça pour savoir qu'il avait un naturel gentil et attentionné. Eiko empoigna l'épaule de l'homme pour lui faire face, mais au moment où le contact eu lieu, il disparut en poussières, s'envolant en l'air de par un vent inexistant, et le piano arrêta soudainement de jouer sa mélodie triste, il redevint un simple piano, instrument magnifique mais sans vie...Eiko frôla les touches de ses doigts. Quelques mots résonnaient encore dans la pièce...

- Bientôt...

- Eiko, tu ne devrais pas lui faire autant confiance.
- Huh ?

Eiko se retourna rapidement et vit un jeune garçon sérieux tout habillé de rouge de vêtements fantaisistes, comme ceux que l'on portait lors de grandes cérémonies. Des manches amples cachaient les ma ins du garçon et quelques mèches rousses lui tombaient sur ses yeux de la même couleur.

- Vous me connaissez ?
- C'est vrai que sous cette forme je suis un peu moins imposant...
- Moins imposant...Valefor ??

Eiko eu du mal à croire que ce frêle garçon était l'esprit du puissant Valefor, la chimère qu'elle avait souvent appelé lors des moment difficiles... Elle jouait avec quand elle était petite, et les parents n'avait pas à s'en faire pour leur fille... Eiko n'avait jamais connu ces parents, mais Valefor lui en avait souvent parlé...

Le garçon ne répondit pas et Eiko pris ça pour une confirmation de sa part. Il avança doucement vers elle, le regard triste et la voix exprimant une désolation de sa part, surement triste de ce qu'il allait annoncer durement à Eiko, une des invokeuse dont il avait été le plus proche durant toutes ces longues années où il n'avait servis que de chimère aux autres, et qu'il voulait absolument protéger de quelconque mal pouvant s'abattre sur elle.

- Eiko, tu ne connais pas cet homme, et c'est un simili. Son cœur est rongé par la haine, il ne tarderas pas à tomber dans le précipice où plonge volontiers la plupart des similis. Même s'il garde quelques sentiments humains, il n'hésiteras pas à se servir de toi si c'est dans ses intérêts ou pire.
- C'est faux... répondit-elle d'une voix tremblante.
- Eiko...
- C'est faux ! Vous vous trompez tous ! Wylliam...

- ... N'est pas comme ça ! Eiko se redressa d'un coup de sa position allongée. Elle était dans une vaste chambre toute blanche...de nombreux dessins enfantins parcouraient les murs de la pièce. Eiko pensa à l'instant, que s'il n'y avait pas eu les dessins, elle se serait toujours crue dans son rêve, avec juste le piano en moins. Elle vit une forme à ses cotés immobile. Ah nan pas tant que ça, elle vient de bouger ! Eiko ouvrit les yeux un peu plus, et les contours devinrent de plus en plus précis pour finalement laisser place à une silhouettes qu'Eiko commençait à bien connaître ...

- Ah Wylliam !

Elle fit un bond dans son lit essayant de s'en extirper, et tomba au sol, enroulée dans sa couverture. Elle se releva rapidement pour ne pas avoir l'air encore plus idiote qu'elle ne l'était déjà et se tourna vers Wylliam qui devait maintenant avoir l'impression que son teint rosé devait était la couleur de base de son visage. Elle passait son temps à faire l'idiote en sa compagnie et elle aurait bien aimé avoir l'air intelligent pour une fois....mais ce sera pour la prochaine !

- Bon-Bonjour ! dit-elle souriante dans un sourire gêné pour détourner l'attention de Wylliam de son pied gauche qui était resté coincé dans la lourde couverture. Son regard (et son odorat) fut attiré par un paquet qui se trouvait a coté du lit sur une petite table. A en voir son allure et les dessins sur le sachet, cela venait surement d'un boulangerie. Ah ! Elle avait enfin réussi à extirper son pieds de sa prison d'édredon ! Elle se sentais en pleine forme, et sautilla joyeusement jusqu'à la fenêtre de la pièce tirant les rideaux qui empêchaient à moitié la lumière d'entrer. Elle ouvrit la fenêtre en grand et fût agréablement surprise de découvrir un courant d'air qui ne demandait qu'a la rafraichir. Elle se retourna vers Wylliam en espérant qu'il ne lui en voudrait pas d'avoir ouvert grand la fenêtre. Neyla, la mog qui l'avait hébergée et nourrie pendant huit ans n'aimait pas qu'elle le fasse sans sa permission. Elle repensa à son rêve. Wylliam ne rejoindrais pas l'organisation...n'est ce pas ? Il ne pourrais pas se servir des gens pour son propre intérêts comme eux...pas vrai ? Après tout ce n'était qu'un rêve... C'était juste la contraction de tout ce qu'elle avait emmagasiné dans la journée, avec toutes ces histoires de simili de sans-cœur ça avait formé un rêve regroupant tous ça et voila...
Elle décida de laisser ça de coté pour l'instant..enfin si elle arrivait à arrêter d'y penser. Elle secoua légèrement la tête pour se changer les idées et se tourna vers Wylliam commençant à distribuer sa bonne humeur mal digérée par la plupart des gens qu'elle avait connu... Mais de toute façon elle n'avait que ça ^^" :

- Tu as bien dormis ? tu es debout depuis longtemps ?

Généralement c'était l'hôte qui posait ce genre de questions, mais Eiko avait peur que Wylliam ne lui dise juste "bonjour" et s'en aille, alors elle commençait à faire la conversation...et s'il ne voulait pas lui parler, tant pis, elle n'aurait au moins aucun regrets. "Mieux vaut avoir des remords ue des regrets" !

-...N'est pas comme ça !

Le hurlement de Eiko réveilla instantanément Wylliam, qui regarda d'un coup avec un regard affolé ce qui avait fait poussé un tel cri à La jeune fille maintenant réveillée sur son lit, assise. Il lui semblait qu'elle venait de se réveiller, et de le réveiller de la somnolence dans laquelle il était tombé plusieurs minutes plus tôt, rattrapant quelque peu la nuit mouvementée qu'il avait passé ce soir là. La jeune fille était donc assise sur son lit, les yeux à demi fermé, surement à cause de son réveil aussi brutal que tonitruant. Elle observait la pièce, et son regard fini par tomber sur Wylliam assis non loin du lit sur la seule chaise de la pièce. Ses yeux s'ouvrirent un peu plus, et elle le reconnu. Elle lui fit savoir par la phrase qu'elle prononça ensuite : "-Ah Wylliam !". Elle tenta de se lever d'un bond, mais malheureusement pour elle, la couverture dans laquelle elle s'était enmitouflée dans la nuit ne voulu pas la laisser repartir comme cela, et la teint quelque peu, la faisant chuter au sol dans une position assez disgracieuse et comique. Il regarda la silhouette au sol que formait la jeune Eiko, ne sachant se décider entre un rire franc ou une petite remarque sur son magnifique saut qui s'était transformé en magnifique plongeons sur le sol de la chambre. Mais cette dernière ne lui laissa pas le temps de décider, et se releva le plus vite qu'elle put. Lorsqu'elle se retourna vers Wylliam, son visage avait de nouveau adopté une teinte rosée. Là, Wylliam ne put réprimer un sourire à la vu de la jeune fille droite comme un I, au teint rosé et à la maladresse assez prononcé apparement. Wylliam ne fit pas de remarque sur la couverture qui ne voulait pas lacher sa proie, en l'occurance Eiko, et qui lui aggripait encore le pied gauche. Wylliam sourit un peu plus en voyant qu'elle se setnait mieux qu'hier soir au moment où il l'avait couché. Il l'a préféré comme cela : Souriante et maladroite, mais heureuse. Enfin, plus heureuse qu'hier. Il fut interompu dans ses réfléxion par la jeune maladroite qui lui dit : -Bon-Bonjour ! avec un sourire gêné qui en disait long sur ce qu'elle pensait de sa chute magistrale et du fait que son peid était encore coincé dans la couverture. Rapidement, elle trouna la tête vers la table sur laquelle il avait posé les croissants et leurs chocolats encore bien chauds quio n'atendait qu'eux pour être mangés et bus. Mais au lieu de se précipiter vers la table pour manger quelque chose, Eiko s'approchat d'une démarche sautillante de la fenètre et des rideaux qui coupaient un peu la lumière dispensé par le soleil qui brillait relativement haut dans le ciel maintenant. Enfin, tout est relatif bien que cette phrase soit absolue. Mais avant de partir dans une discution phylosophique sur cette phrase, nous allons finir notre petit bout de chemin avec Wylliam. Ce dernier regardait la jeune fille ouvrir les rideaux, puisla fenètre, faisant entrer un courant d'air qui rafraichit quelque peu la pièce. Puis elle se retourna vers lui et le regarda comme si elle lui demandait la permission d'ouvrir la fenètre, ce par quoi il répondit d'un haussement d'épaule. Elle pouvait ouvrir la fenètre, il n'y voyait aucun incovéniant ni aucune contre-indication du médecin sur l'ouverture de cette fenètre. Elle se mit à le fixer, semblant de nouveau disparaitre dans ses pensées. A quoi pouvait elle bien penser à ce moment là ? Cela semblait le concerner, mais ne voyait pas ca à quoi elle pensait à ce moment précis. Elle resta comme cela pendant plusieurs secondes, puis revint parmi nous. Elle secoua la têe comme si elle s'éveillait d'un mauvais rêve, et elle se retourna un peu vers WYlliam, étant maintenant en face de lui. Et elle commença à lui poser des questions :

-Tu as bien dormis ? Tu es debout depuis longtemps ?

Wylliam perdit un instant le sourire qu'il abordait jusque là, puis se dépécha de retrouver son sourire si vite perdu, très rapidement. Il venait de repenser à cette nuit pleine d'apprentissage divers, il venait de repenser à celle qu'il avait rencontrée cette nuit là, à tout ce qu'il avait appris, comme la création de portails inter-monde, ou comment se battre contre une menace qu'il ne pouvait pas voir. Il venait de repenser à tout ce qu'il avait fait cette nuit, à ce qu'il avait appris, et à ce qu'il avait reçu comme coup avant celui qui l'avait envoyé au royaume des rêves. Lui en parlerait il maintenant ? Non, pour le moment, elle n'avait pas à s'inquiété pour sa petite personne. C'était elle qu'il fallait aider pour le moment. Il ne fallait pas qu'il lui en parle pour l'instant, il ne fallait pas qu'elle s'inquiète pour lui. Il n'en vallait vraiment pas la peine. Il n'était pas assez important pour que l'on se soucit de lui. Il n'avait pas de coeur, pas d'avenir. Et puis, pas la peine de passer d'une crise à une autre. Donc pour cette fois là, il mentit à la jeune fille pour lui épargner un quelconque soucis :

-Oui, j'ai pas trop mal dormis, et pour ce qui est de depuis quand je suis levé, je le suis depuis assez longtemps pour être aller checher les quelques croissants qui sont maintenant sur la tablez. Et je t'attendait pour attaquer le tout. Je t'ai pris aussi un chocolat chaud, libre à toi de le boire ou non.

Il faisait tout pour cacher ce qui s'était passé cet nuit là, mais son abscence de sourire un instant plus tôt avait prouvé qu'il s'était passé quelque chose dans la soirée. Il espérait seulement que la jeune fille ne le remarque pas et qu'elle ne pose pas de questions. Pednant ce temps, il ouvrait le paquet contenant les douceurs sucrées, et prit un croissant en main. Il en mordit un bout, et aussitôt l'arôme de la patisserie envahi son palais. Il n'y avait pas à dire, les croissant de cette boulangerie était vraiment les meilleurs de la ville. L'arome de beurre qui était libéré par la mastication enchantait littéralement Wylliam. Il n'y avait pas a dire, quand on suivait une recette de grand mère avec des produit fait main, la qualité était au rendez vous, et le goût était divin. Il adoorait chaque bouché qu'il avalait. Il ne tarda pas à terminer ce dernier, et but une gorgée de son chocolat. Ce derniers lui arracha un sourire mi-sourire mi-rictus. Il venait de se bruler la langue avec le chocolat qui venait de se frayer un chemin au travers de sa gorge. Les gobelet utilisés par cette boulangerie retenait d'une exelante manière la chaleur des boissons qu'elle contenait, et ce pendant plusieurs heures. Il n'y avait pas à dire, c'était vraiment une bonne avancée technologique que ces verres qui retenaient la chaleur. Il mangea une autre viennoiserie, mais ce coup ci un pain au chocolat. La décharge d'arôme fut aussi intense que la précédente, mais l'arome prononcé de beurre qu'il avait ressentit au précédent croissant était remplacé par le goût fulgurant du chocolat qui était contenu par la viennoiserie. Il continuait de manger, en observant Eiko qui faisait de même.

Juste avant de poser la première question qui lui était venue à l'esprit, Eiko se retourna vers la fenêtre, toute contente d'elle même sans savoir que cela serait de courte durée...

* Yatta ! Il a sourit ! Non, attends Eiko... Ce ne serait pas un sourire faux , un peu comme le tiens ? Hmm... raah nan, ça avait l'air vachement spontané quand même... Bon. J'arrête de réfléchir, puisque de toute façon, je ne peux pas trouver de réponse et de plus, je vais me faire mal... - -" *

Elle avait enfin trouvé une question a peu près valable pour continuer la discussion. Ce n'étais pas tres recherché, mais... disons que ça occupera un moment.

-Tu as bien dormis ? Tu es debout depuis longtemps ?

D'un coup, un peu comme une éclaircie brusquement éteinte par un gros nuage, le sourire qu'Eiko avait réussi à "arracher" à Wylliam jusque là disparut. Il sembla perdu un petit moment, et Eiko commença à se ressassé la question qu'elle venait de poser pour voir si elle pouvait faire de la peine à ce qu'elle considérait maintenant comme son ami (eh oui, il en faut peu...) que ce soit par rapport à son statut ou son passé... peut etr les similis ne peuvent-ils pas dormir ? Puis Wylliam releva la tête reprit son sourire d'il y avait quelques instants... non en fait, un sourire moins "étincelant"... Un faux. Eiko savait les reconnaitre. Elle apprenait des erreurs des autres pour perfectionner le sien. Wylliam lui cachait quelque chose et ne souhaitait apparemment pas lui en parler... Est ce qu'elle devait insister ou... Eiko interrompu le fil de ses penses pour entendre la réponse peu convaincante de Wylliam :

-Oui, j'ai pas trop mal dormis, et pour ce qui est de depuis quand je suis levé, je le suis depuis assez longtemps pour être aller chercher les quelques croissants qui sont maintenant sur la tablez. Et je t'attendait pour attaquer le tout. Je t'ai pris aussi un chocolat chaud, libre à toi de le boire ou non.

Sans laisser le temps à Eiko de poser de questions, il saisit le paquet qui, Eiko le savait à présent, contenait des croissants. Wylliam avait déjà entamé le sien et Eiko suivit la marche, comme à son habitude.
Eiko préférait boire avant de manger (mauvaise habitude, car la plupart du temps, ça coupe l'appétit). Elle prit en main le fin gobelet qui contenait son chocolat. Elle aimait tenir des chose chaude dans ses mains...surtout qu'étant restée longtemps sur le rebord de la fenêtre, celles ci étaient assez fraiche, renforçant le contraste des deux température, au plus grand bonheur d'Eiko. Elle souffla un peu sur le chocolat brulant, estimant qu'elle s'était assez ridiculisée pour la matinée... Pour une nouvelle représentation de sa part, il allait falloir attendre un peu.... Wylliam n'eut malheureusement pas le même reflexe et s'était brulé la langue, lui arrachant une légere grimace. Eiko sourit. Pour une fois que ce n'était pas elle... Elle baissa la tête et fixa les yeux sur le liquide chaud que contenait son verre. Qu'est ce qu'elle devait faire... Est ce que Wylliam était comme elle ? Ne voulant inquiéter personne avec ses problèmes personnels mais espérant secrètement sans le reconnaitre que quelqu'un l'aide ? Ou l'opposé directe, quelqu'un ne souhaitant parler à personne, quelqu'un que les questions indiscrètes énervaient ? Mais il l'avait aidé la veille, et Eiko espérait pouvoir lui renvoyer l'ascenseur... Elle serra legerement son gobelet, celui ci exprimant son mécontentement par de faible craquements.

- Est ce que... est ce qu'il s'est passé quelque chose ?

Elle releva le tête vers Wylliam, craintive de la réponse qu'il pourrait donner.

- Je comprendrais que tu ne veuille pas me le dire, mais... je pensais qu'on pourrait être amis et... en tant qu'amie je...enfin...

Eiko n'arrivait pas à finir ses phrases, ayant du mal à exprimer toutes les idées qu'elle avait en tête. En effet elle souhaitait être son amie car il lui inspirait beaucoup confiance et elle pensait qu'elle pouvait lui apporter quelque chose autant que lui pouvait lui en apporter à elle. Et c'est de par ce sentiment d'amitié qu'elle s'inquiétait un peu de ce qui lui était arrivé, mais c'était si difficile a expliquer à haute voix. Elle n'aimait pas tellement paraitre indécise mais sur ce coup la... elle ne savait pas trop comment s'y prendre...

Spoiler:

Il venait de finir de manger le délicieux pain au chocolat qu'il avait acheté quelques minutes plus tôt, et accessoirement de finir de petit-déjeuner, n'aillant étrangement plus faim après un croissant, un petit pain au chocolat et un chocolat, qu'il allait finir, lorsqu'il releva les yeux vers Eiko qui était assise devant lui. Elle était là, immobile, fixant sa boisson chaude qui refroidissait lentement dans son verre. Elle semblait absorbée par la contemplation de son chocolat, ou alors préoccupé par quelque chose. Une question qu'elle ne voulait pas poser, une question indiscrète, ou alors elle pensait à quelqu'un qu'elle connaissait et qu'elle voulait revoir. Mais si l'on suivait la suite d'évènement, la première proposition semblait être la bonne, du moins du point de vue de Wylliam. Il lui semblât qu'elle resserrait sa poigne sur son gobelet de chocolat lorsqu'elle lui posa soudainement une question, et ce dernier lui faisant comprendre comme il pouvait qu'il n'était pas fait pour cela, et qu'il voudrait rester entier pendant encore un moment avant de disparaitre en étant broyé et en laissant se déverser son contenu brulant sur les jambes de la jeune fille.

-Est ce que... Est ce qu'il s'est passé quelque chose ?

Et là, dans l'esprit de Wylliam, un massif "mince" apparut soudain. Il était évident qu'elle l'ai vu, mais il espérait qu'elle ne le remarque pas, qu'elle ne lui pose pas cette question. Il cherchait ce qu'il pouvait bien répondre maintenant à la question de la jeune fille : "Oui, j'ai vu celle à qui je doit ma mort.", "Non, rien qui te concerne de près ou de loin.' ou "En effet, mais désolé Eiko, je ne veux pas en parler, c'est personnel." ? Il se trouvait devant un choix assez grand de réplique possible pour répondre à la question de la jeune fille, et il fallait avouer que cette avalanche de choix qu'il avait du faire ces derniers jours commençait sérieusement à le gonfler. Il regretterait presque sa vie d'avant. Non, il ne pourrait jamais regretter cette vie insipide qu'il avait vécu. Il est vrai qu'il n'est pas à proprement vivant, mais il préférait étrangement cette vie à celle monotone et terne qu'il avait vécu pendant tant d'années, celle qu'il avait du supporter, celle où il ne jouait qu'un figurant. Dans cette vie, il vivait le rôle principale, son rôle principal dans sa vie. Il réfléchissait encore lorsqu'elle reprit la parole tout en relevant vers lui son regard qui jusqu'à présent était rivé sur le gobelet qu'elle avait entre les mains, lui jetant un regard presque craintif :

-Je comprendrait que tu ne veuille pas me le dire, mais... Je pensais qu'on pourrait être amis et... En tant qu'amie, Je... Enfin...

Cette phrase semblait être une phrase de détresse à son égard, comme celle qu'il utilisait parfois lorsque l'un de ses rares amis avait un problème et qu'il ou elle ne voulait pas lui en parler comme cela. La jeune Eiko semblait avoir trouvé en lui un ami. Un ami simple, oui, mais un ami sincère. Et elle craignait qu'il n'y ait eu quelque chose qui l'ait chambouler durant cette nuit. Cette réaction de la par d'une autre personne était presque étrangère pour Wylliam. Jamais on ne l'avait aidé, jamais on ne lui avait tendu la main de façon visible. Personne, sa famille, les profs, les commerçant qui voyait bien qu'il n'était pas forcement heureux...Personne à par sa grand-mère ne lui avait témoigné de l'empathie. Et cette jeune fille qu'il ne connait que depuis quelques heures venait d'en faire preuve pour lui. Il avait eu plus de contact humain avec elle que en 15 ans avec la ville dans laquelle il vivait. Cette fille valait la peine que l'on s'intéresse à ses problèmes, mais lui n'en valait pas la peine. Lui, c'était le bon copain que l'on invite quand on ne pas vraiment qui inviter où qu'il y a une place de trop. Le gars à qui l'on pense que lorsque l'exercice de math à faire pour lendemain est trop complexe ou que le pc familiale est en panne et que l'on ne veut pas payer quelqu'un pour le faire. Jamais il n'avait était considéré comme un "humain", et c'est à présent qu'il n'en était plus un, à présent qu'il était un monstre, qu"une personne commençait à le traiter comme tel. Il souria à Eiko, en posant doucement une main sur l'épaule pour l'apaiser. Il pensait maintenant savoir ce qu'il allait répondre à la jeune fille en face de lui qui se faisait du soucis pour le monstre qu'il était. Il inspira, puis se lança :

"-Je suis désolé de t'inquiéter comme cela, mais j'ai vu cette nuit la personne qui est responsable de ce que je suis devenu à présent. Je préférait ne pas en parler, car je ne voulais pas que tu te sente préoccupée pour moi à se sujet. Je ne veux pas que tu te torture à cause de moi en te faisant du soucis, je ne mérite pas que l'on se préoccupe de moi. Je ne vaut pas la peine que l'on s'apitoie sur mon sort. C'est toi qui en vaux la peine. Toi tu est encore vivant et pleine de vie. Il ne te manque plus que le sourire. Je veux dire un vrai sourire. Écoute, j'ai une idée. Je veux te demander une chose en échange du fait que je te raconte ce qu'il s'est passé cette nuit, c'est que tu me fasse part de tes problème lorsqu'il sont présent et que tu ne t'enferme pas dans la solitude avec une bonne humeur de façade."

Sur ce, il tapota gentiment l'épaule de la jeune invocatrice qui se trouvait en face de lui avec un sourire sincère au lèvres pour la jeuen fille qui s'en faisait pour lui. Elle était gentilles de se préoccuper de lui, mais la personne qui était le plus rongé par quelque chose dans la pièce, c'était.... Hé bien, en fait, les deux ne devait pas être bien loin l'un de l'autre sur ce point là. Il ne valait pas que l'on se face du soucis pour lui, alors que Eiko oui. Elle était belle et jeune, pleine de vie, une fille à qui le sourire va comme un gant. Une fille que l'on se doit de réconforter après un chagrin. Lui, il n'était même pas vivant. Il ne savait rien des relations humains, et la relation la plus humaine qu'il ait entretenu en dehors de celles avec Eiko et sa grand-mère était une série de caresse donné à un chat de gouttière qu'il avait nourrit plusieurs jours avant que celui ci disparaisse subitement, le laissant de nouveau seul. Ce dernier venait toujours l'attendre à la sortie des cours, et il rentrait avec lui. Il avait plus de contact avec ce chat qu'avec presque tout le village. Est ce cela que l'on appelle une personnes asocial ? En effet, il était asocial, mais il restait malgré tout à l'écoute de ceux qui en avait besoin. Le "consoleur" en quelques sorte quoi. Ou bien la bonne poire, c'est vous qui voyez. Il est vrai qu'il aurait aimé avoir une relation d'amitié avec quelqu'un, mais il n'était fait pour cela apparemment. Et le voila mort, et une personne s'intéresse à son cas désespéré. Elle était gentille, et lui ne méritait pas que l'on l'aide.

Eiko attendait la réponse de Wylliam commençant à regretter ce qu'elle venait de dire... Beaucoup de personne l'envoyait balader lorsqu'elle lançait des phrases de ce style, elle ne voyait pas pourquoi cela aurait été différent cette fois la... Elle était vraiment trop impulsive, il fallait vraiment qu'elle apprenne à réfléchir avant de parler... Wylliam mettait du temps à répondre... peut être l'avait elle bien blessé... ou alors ce sentait-il gêné ? Quoi qu'il en soit, rien de très bon... Elle fût étonnée de sa réaction finale. Alors qu'elle rebaissait les yeux certaine d'avoir échoué une fois de plus, elle sentis une main lui attraper l'épaule. Il semblait à Eiko qu'elle était chaude... Elle ne releva pas la tête ayant peur de la réponse, les yeux fixés au sol.

"-Je suis désolé de t'inquiéter comme cela, mais j'ai vu cette nuit la personne qui est responsable de ce que je suis devenu à présent. Je préférait ne pas en parler, car je ne voulais pas que tu te sente préoccupée pour moi à se sujet. Je ne veux pas que tu te torture à cause de moi en te faisant du soucis, je ne mérite pas que l'on se préoccupe de moi. Je ne vaut pas la peine que l'on s'apitoie sur mon sort. C'est toi qui en vaux la peine. Toi tu est encore vivant et pleine de vie. Il ne te manque plus que le sourire. Je veux dire un vrai sourire. Écoute, j'ai une idée. Je veux te demander une chose en échange du fait que je te raconte ce qu'il s'est passé cette nuit, c'est que tu me fasse part de tes problème lorsqu'il sont présent et que tu ne t'enferme pas dans la solitude avec une bonne humeur de façade."

- Pourquoi est ce que tu dis tout le temps que tu n'es pas important...

Puis ça fit "TILT" dans sa tête. Elle releva rapidement cette dernière.

- Qu'est ce que tu viens de dire ?? ça- ça veut dire que je peux être ton amie ?

Elle vit juste Wylliam lui sourire d'un sourire sincère avant que le sien ne l'eclipse, etincelant d'une joie qu'une personne qui n'a jamais été VRAIMENT seule ne peut pas comprendre, et lui sauta au cou.

- Génial !!! Tu vas le regretter mais génial !! Je peux t'appeler grand frere ? ou Aniki ? Nii-Nii ? Comme tu veux ! Ou juste Wyll !

Eiko était tellement heureuse qu'elle ne laissait plus parler son ami qui devait se demander dans quoi il s'était embarqué à présent, mais peu importe, tant qu'elle n'était plus seule.

-Pourquoi est ce que tu dis tout le temps que tu n'est pas important...

Soudain, elle releva la tête vers notre jeune simili, le fixant avec une lueur nouvelle dans le regard. Une lueur qui avait de quoi faire peur à notre jeune ami. Une lueur qui semblait être une lueur de folie, et le voilà visé par cette dernière. Que est ce qu'elle avait bien put relever dans sa phrase qui lui ait fait autant d'effet ? Il n'allait pas tarder a avoir le réponse à ses interrogation, car elle continua rapidement :

-Qu'est ce que tu viens de dire ?! ça-ça veut dire que je peut être ton amie ?

C'est à ce moment là qu'il avait sourit devant le réaction de la jeune fille devant lui. On aurait dit qu'il lui avait fait un cadeau qui dépassait toutes ses attentes en lui offrant d'être son ami, cela l'amusait intérieurement, et un sourire avait fait son apparition sur son visage. Un sourire venant de cette pensé, mais qui sourire aussitôt Eiko, un sourire étincelant, bien plus que ceux qu'elle lui avait affiché jusque là. Et là, elle eut une réaction qu'il n'avait pas du tout prévu : elle lui sauta au cou. Il se retrouva donc dans un état d'équilibre très-très précaire, manquant de tomber à la renverse à cause de la poussé de la jeune fille. Il réussit a se rétablir in-extrémis, évitant une chute qui aurait mit les corps de nos deux protagoniste dans une position plus que suggestive, qui aurait fait passer le visage de Wyll de la couleur blanche à la couleur rouge pivoine en un temps records. Il se retrouvait tout de même avec Eiko qui le serrait contre elle, et cela suffit pour que son visage atteigne une teinte plus... Rosé. Elle ne lui laissa pas le temps de souffler, et enchaina directement :

- Génial !!! Tu vas le regretter mais génial !! Je peux t'appeler grand frere ? ou Aniki ? Nii-Nii ? Comme tu veux ! Ou juste Wyll !

Aie aie aie aie aie.... Dans quoi s'était t'il donc embarqué en acceptant de devenir l'ami de cette excité qui lui avait sauté dessus ? Il se trouvait maintenant avec cette fille sur lui, et se retrouvait ensevelit sous un flot de question sur la façon de l'appeler, et il était gênant pour lui de se faire appeler grand-frère par cette jeune fille. Il n'avait jamais eu de bon rapport avec sa sœur, plus des rapport de force qu'autre chose. Il ne se rappelait pas d'une seule fois où elle avait était sympa avec lui. Il lui servait de punching-ball, entre autre. Et maintenant cette fille qui lui demandait de l'appeler grand frère... Mais il allait surement accepter, cela semblait lui faire plaisir. Il observait la jeune fille qui laissait libre cour à sa joie, et le sentait bien, vu que la miss le serrait contre elle avec une force qu'il ne lui aurait pas donné. Peut être qu'être son "grand frère" serait un bon début pour la voir redevenir joyeuse. Il la serrât donc a son tour contre lui, en lui lâchant a l'oreille :

-Tu m'appelleras comme tu veux.

Cette jeune fille avait retrouvé le sourire en trouvant un ami, qu'est ce que cela serait lorsqu'elle recevrait une demande en mariage. Sa réaction était impressionnante pour un ami, alors pour un mari... Pendant ce temps, Wylliam repensait à tout ce qui s'était passé cette nuit là. Il lui fallait retrouver cette fille, et lui faire comprendre que l'on ne joue pas avec lui sans craindre de représailles. Il lui faudrait surement visiter plusieurs monde avant de pouvoir juste l'apercevoir, et surtout gagner en puissance pour pouvoir espérer pouvoir la toucher avec une attaque, mais il s'entrainerait dur pour cela. IL devrait déjà s'entrainer a produire des portail pour pouvoir passer de monde en monde, et pour l'instant, ce n'était pas gagné. Mais pour le moment, il n'était pas encore a poursuivre la jeune simili, et son but était aussi loin que lui de son corps vivant. Il essaya sans grand succès de s'écarter un peu de Eiko, car plus elle se collait à lui, plus il sentait quelque chose de doux qui s'appuyait sur son torse. Il préférait ne pas chercher à savoir ce qu'il sentait, mais il en avait une petite idée...

[Désolé pour le temps de réponse, j'ai été à court d'inspiration]

(non non, je t'en prie ^^ moi l'inspiration c'ets pas ça en ce moment non plus, mais du moment que l'histoire avance...(xD les 15 lignes toutes pourries))

Après l'apnée record de son nouvel amie, Eiko jugea qu'elle en avait peut être fait trop. Les gens lui reprochait souvent ses joies débordantes, mais sur ce coup la elle pouvait se rattraper, mieux ne valait pas le dégouter tout de suite si elle voulait le garder comme ami pour un petit moment. C'est dommage pour une fois qu'elle était vraiment heureuse... Enfin bon, n'effrayons pas les bonnes gens ! Surtout que Wylliam avait été gentil avec elle jusque là, elle voulait lui rendre la pareil, et ce n'était pas en lui sautant au cou de manière brutale et bruyante qu'il irait mieux...

Elle commençait à s'écarter de lui, le teint rosé de honte, quand Wylliam lui rendit son étreinte et répondit aux questions auxquelles Eiko avait l'habitude de ne pas attendre de réponse :

-Tu m'appelleras comme tu veux.

Eiko fit les yeux ronds un sourires idiots aux lèvres.

- Kyaaaah !! Merci !!

Elle recommençait ses étreintes poussées et à Wylliam de souffrir en silence pour sa plus grande joie. Cependant, le regard de Wylliam s'assombrit soudainement, et Eiko eu peur de l'avoir énervé à force de trop bousculé.
De plus, elle avait la vague impression d'être légèrement poussée... Elle ne fut pas longue à la détente, trop soucieuse de perdre un ami :

- ah désolé ! dit-elle en s'écartant brusquement. Désolé, désolé , désolé, désolé !

Elle s'inclinait et se relevait, s'inclinait et se relevait...

Je ne me rend pas compte quand j'agace les gens, mais ça se reproduira plus t'inquietes !

Pour rattraper le coup elle sourit à Wylliam et proposa de ranger la maison pendant ses absences ou l'après midi si il n'y avait rien a faire... Elle commençait à descendre les escaliers quand elle eut une question a poser. Elle ne savait pas si il était bien intelligent de la poser maintenant... Surtout si Wylliam étit énervé...

Elle se retourna vers lui, réfléchis un instant et se dit finalement qu'il valait mieux se faire oublier pour le moment. Deux gaffes de suite ça allait pas le faire... Elle re-sourit avant de se mettre a redescendre les escaliers en sautillant.

- ah désolé ! dit-elle en s'écartant brusquement. Désolé, désolé , désolé, désolé !

La réaction de la jeune fille avait était heureusement rapide. Cela éviterait à Wylliam de virer à une couleur s'approchant assez bien du rouge tomate, et lui permettrait de garder celle assez blanche de sa nouvelle peau. Son assaillante avait donc remarquée que le jeune nouveau simili l'avait poussé légèrement, pour éviter de commencer à deviner ce qu'il sentait lors de l'étreinte qu'il venait de subir. La jeune invocatrice débordante d'amitié envers son nouvel ami recula de quelques pas, laissant un Wylliam assez crispé à la chaise, s'attendant à absolument tout de la part de cette jeune fille débordante d'énergie. Puis il regarda cette dernière qui s'inclinait maintenant devant lui, et lâcha la chaise qui émis un grincement en réponse. En effet, il l'avait tellement serré qu'il avait déformé le pied de la dite chaise, ce qui n'était pas vraiment à faire si l'on ne voulait pas se retrouver comme un abrutie par terre, à cause du dit pied qui aurait lâché. Donc, pour revenir à la jeune fille devant lui, elle s'inclina, puis après quelques secondes pliée en deux, se releva, s'inclina une nouvelle fois devant Wylliam... Ainsi de suite jusqu'à ce que la jeune invocatrice ne s'arrête en lançant :

-Je ne me rend pas compte quand j'agace les gens, mais ça se reproduira plus t'inquiètes !

Justement, il commençait, à s'inquiéter... Mais bon, la jeune fille semblait s'être calmé un peu, ce qui le fit se lever, sans craindre de la recevoir dans les cinq secondes dans les bras, le faisant irrémédiablement basculé en arrière. Elle lui lança un sourire, comme pour s'excuser, avant de proposer de ranger toute la maison. Il n'eut pas le temps de refuser, pour des raisons évidentes, dont la plupart étant qu'il n'était pas chez lui, qu'elle n'avait aucune raison de se forcer à ranger tout le brick à brac qui s'accumulait dans le vaste vestibule.... Car sa jeune sœur était déjà entrain de descendre les escaliers, l'ayant laissé seul en haut. Il se mit à la suivre, quand l'invocatrice se retourna vers lui. Elle le regardât, semblât réfléchir un instant, et finalement secoua la tête. Elle lui re sourit une fois, et se remit à descendre les escalier vers le bric à brac. Durant cet arrêt, Wylliam s'était lui aussi stoppé, et observa la jeune fille qui descendait les escaliers, en sautillant cette fois, et donc aillant une chance sur cinq de se vautrer juste comme le fallait. Il suivit la jeune fille, et s'arrêta à quelques centimètres d'elle, n'ayant pas remarqué qu'elle s'était arrêtée. Il se penchât vers elle, et lui demanda simplement :

-Il y a quelque chose dont tu aimerait me parler ?

En effet, cette dernière lui avait semblé préoccupé par quelque chose dans les escaliers lorsqu'elle s était retourné vers lui. Mais elle avait apparemment eu l'idée de faire abstraction, ce qui n'était pas bon.

Eiko descendait les marches toute joyeuse d'être enfin accompagnée. C'était la première fois depuis ses anciennes aventures qu'elle se retrouvait en compagnie de quelque chose d'autre qu'un mog.
Bien sur, il restait toujours cette question auquel elle chercherait une réponse valable, mais peu importe, du moment qu'il restait comme il était, c'est comme si il n'en était pas !

Elle arrêta un instant sa descente le long des escaliers pour regarder un tableau présent dans la pièce qui lui avait attiré l'œil de par sa taille et son magnifique cadre doré. Il représentait un grand homme, d'environs un mètre quatre-vingt-dix, la trentaine, aux longs cheveux gris-argentés, habillé d'un long manteau noir en cuir, muni d'une capuche qui était, au moment ou le tableau avait été peint, abaissée.
Eiko trouvait à cet homme un coté charismatique, hypnotisant, mais cependant triste et effrayant. Dans la pénombre de l'escalier, il paraissait mystérieux et vide. Elle reconnaissait ses habits, typiques de ceux que portent les similis, membres de l'Organisation XIII.

Wylliam... s'il était un simili, il devrait être pareil, mais pourtant il gardait un coté sentimental plus humain que certaines personnes qu'elle avait rencontré... Il avait l'air triste de la même façon que l'homme peint sur la toile, mais pas cet air cruel... Est ce qu'il était vraiment un simili en fin de compte ? Et qu'est ce que faisait ce tableau ici ? Valefor l'avait mis en garde à travers ses rêves, mais Eiko était incapable de voir quelqu'un de méchant et de profiteur en Wylliam.
Elle ne le connaissait pas depuis très longtemps, certes, mais elle le voyait assez sincère pour pouvoir croire en lui ! Tous les autres se trompaient ! L'homme en noir de cette nuit, Valefor, même s'il ne voulait que son bien...

Toutes ces pensées et questions tournant dans sa tête, Eiko n'entendit pas Wylliam approché derrière elle. Il se pencha par dessus son épaule et à Eiko de sursauter :

- Il y a quelque chose dont tu aimerait me parler ?
- Ah ! Wylliam je ne t'avais pas entendu arriver !

Eiko sourit de son sourire gêné, mais sous le regard inquisiteur de son ami qui, de toute façon, avait deviné qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas, elle rougit et finit par lui avouer ce qui la préoccupait, au risque de le perdre :

- BBah... c'est à dire que...

Eiko rammena ses mains pressées l'une contre l'autre sur sa poitrine et regardait ses pieds l'air gêné.

- Je me demandais si... tu faisait partit... de l'organisation XIII... tu sais cette organisation constituée de similis... enfin si tu en es un... enfin je veux dire...

Eiko se mordit la lèvre inférieure, honteuse de la question qu'elle venait de poser. Dans une impulsion, elle releva la tête pour se justifier :

- C'est pas que ça changerait quelque chose pour moi, même si je suis résistante, je leur dirais rien, mais toi, si jamais t'étais de l'organisation, je voudrais pas que t'ai des problèmes à cause de moi et... oups !

En reculant légèrement, Eiko avait trébuché sur un bout de bois placé en travers des marches et se rattrapa de justesse à la rampe de l'escalier les joues toute roses et le regard gêné levé vers Wylliam.

-Ah ! Wylliam je ne t'avais pas entendu arriver !

Wylliam observa le sourire gêné de sa jeune ami qu'il scrutait maintenant d'un air intrigué par sa réaction. Elle qui avait eu l'air si joyeuse quelques secondes auparavant, la voila maintenant renfermé, presque gêné par notre jeune simili, inversant maintenant les rôles qui avaient étés définit de manière arbitraire quelques secondes auparavant. Il voyait maintenant le visage enfantin de son amie devenir rouge. Elle rougissait Alors qu'il lui parlait ?! Mais a quel moment leurs identités ont elles été inter changées ?! Elle semblait très gêné sur le sujet qui la tracassait, et qui semblait apparemment le concerner d'une façon plus ou moins grande. Il était amusant de voir ses joues rougir lentement, pour atteindre une jolie couleur pourpre du plus belle effet qui la rendait étonnamment plus....Comment dire...? Enfantine ? Néanmoins, elle finit par lui avouer ce qu'elle avait sur le cœur et qu'elle ne lui disait pas :

-Bbah... C'est à dire que...

Elle avait maintenant les mains serrées contre sa poitrine, et son regard déviait vers le bas, vers ses pieds, pour être précis. Il était amusant de voir dans quel état la mettait la chose qui tracassait son esprit. On sentait qu'elle avait du mal a poser la question qui la taraudait, puis soudain elle se lança :

- Je me demandais si... tu faisait partit... de l'organisation XIII... tu sais cette organisation constituée de similis... enfin si tu en es un... enfin je veux dire...

Elle se mordit la lèvre, comme si elle était honteuse de poser une tel question. Wylliam ne savait pas du tout qu'est ce qu'était l'organisation XIII, et donc ne comprenait pas pourquoi elle était aussi gêné de lui poser cette question. Elle avait toujours la tête baissée, et semblait plus nerveuse que jamais. Il la vit soudain relever la tête, et elle finit ce qu'elle avait commencé :

- C'est pas que ça changerait quelque chose pour moi, même si je suis résistante, je leur dirais rien, mais toi, si jamais t'étais de l'organisation, je voudrais pas que t'ai des problèmes à cause de moi et... oups !

Durant les quelques secondes pendant lesquelles elle avait dit cette phrase, elle avait reculé lentement, petit a petit, et il faut dire que a force de reculer dans un escalier, on finit par arriver au bout de la marche, et on finit par ne plus rien sentir sous son pied. Mais pour cette fois ci, ce n'était pas cela qui avait fait connaitre la gravité a notre jeune invocatrice. Non, le responsable était un bout de bois qui sortait d'on ne sais où, et qui était coincé par la rambarde. Elle se pris les pieds dedans, ne voyant pas là où elle allait, en bascula soudain dans le vide. Wylliam s'était projeté en avant, étant quelques marches au dessus, et avais entouré de ses bras le corps de la jeune au moment ou il avait remarqué que cette dernière s'était déjà rattrapé a la rambarde en bois de l'escalier. Il remarqua soudainement qu'il était entrain d'enlacer la jeune fille, même si ce n'était pas l'idée de départ. Il était maintenant dans une position des plus embarrassantes, et il rougis avec Eiko. Il vérifia que la jeune fille tenait sur l'escalier, et recula. A ce moment là, il trébucha a son tour, et se retrouva assis sur la marche derrière lui. Il se trouvais donc assis deux ou trois marche au dessus de Eiko, en rougissant de ce qu'il venait de faire. Il essaya de réfléchir sur la question que venait de lui poser Eiko. Bon, il ne faisait pas partit de cette "organisation XIII", et ne savait pas ce que faisait cette organisation. Il ne comprenait donc pas la seconde partie de ce qu'elle avait dit. Ce qu'elle avait dit au sujet de la résistance. Bien qu'il soit assis sur une marche, il demanda tout de même:

-Mais, qu'est ce que la résistance et qu'est ce que cette organisation ?

Il préférait s'arrêter là, car il avait sentit ses joues s'embraser lorsqu'il avait croiser le regard de Eiko, et qu'il avait repensé a ce qu'il s'était passé quelques secondes auparavant.

Lorsqu'elle releva la tête, Eiko se rendit compte que Wylliam l'enlaçait. Comme d'hab', ça devait pas être l'intention de base, mais ça avait encore mal tourné... Enfin, C'est l'intention qui compte !

Elle et Wylliam étaient de ces personnes qui n'ont "pas de chance" ou qui sont "pas doué"... Quoi qu'ils fassent ça tourne toujours à la catastrophe... Dans la plupart des cas, c'était sans importance et ça rajoutait même du charme aux deux personnages, les rendant charismatiques et attachant... Mais des fois, la situation se compliquait de manière vraiment embarrassante, apportant, soit honte, soit problèmes a nos deux amis.
C'est pour ses raisons qu'une fois de plus, les joues d'Eiko reprirent leur couleur de base (Eiko avait décidé que quand elle rougissait, c'était sa couleur naturelle... Beaucoup de monde ne l'a jamais vu autrement que rougissante.) accompagnées en duo par celles de Wylliam.

Lorsqu'Eiko fut bien remise sur pied, Wylliam se retira rapidement...peut être même un peu trop... Ce fut au tour du jeune homme de valdingué sur les marches. Décidément, cet escalier était dangereux !
Eiko s'inquiéta un moment de la santé de son amie, mais quand elle s'aperçut que ce n'était qu'une petite chute, tout son stress passé se dissipa en fumé, et elle éclata d'un rire franc de jeune fille, amusé de la chute d'un de ses amis, comme une enfant.

Cependant, ses doutes n'étaient toujours pas dissipés... Du haut du bas de sa marche, Wylliam prit la parole et le cœur d'Eiko se serra :

-Mais, qu'est ce que la résistance et qu'est ce que cette organisation ?

Eiko releva la tête et le temps d'emmagasiner la réponse, un large sourire de soulagement et de contentement vint illuminer son visage enfantin. Elle se mit à sautiller sur place, toute contente, avant de se rattraper à la rambarde en ayant faillit re-trébucher sur le même bout de bois que précédemment.

- Ça veut dire que tu n'en fais pas partit n'est ce pas ? Sinon tu saurais ce que c'est, hein ? Tu me fait pas marcher ?

Eiko n'arrêtait pas de sautiller sur place. Elle reprit son sérieux pour lui expliquer le rôle des deux camps dont Wylliam ne semblait pas connaitre les buts.

- En fait ce sont des opposants dans le sens ou chacun chasse l'autre pour mieux parvenir à ses fins... L'organisation XIII est un groupe constitué essentiellement de similis. Ils veulent tous retrouver leur cœur et construisent a ce but un truc angereux...j'ai jamais trop compris tu sais. Il se servent pour ça du maitre de la Keyblade qui anéantis les sans cœur, ce qui sert à la construction du Truck. C'est pour ça que la résistance cherche à en finir avec l'organisation XIII et par opposition, l'Organisation XIII souhaiterais terminer les résistants... En gros tout le monde tire sur son bout de couverture !

Je souris à Wylliam sur la formulation, mais en vérité, il n'y avait rien d'amusant. C'était un bras de fer entre une ténacité et une résolution. Les résistants étaient bien déterminé à finir l'organisation et l'organisation résolue à retrouver leurs cœurs. Est ce que Wylliam était un simili d'ailleurs ? Si on étaient au stade des confidences, autant lui faire part de sa question :

- Wylliam... Tu sais ce que c'est un simili, n'est ce pas ? ... Lorsque je t'ai rencontré, tu m'as dit que tu étais déjà mort, et pourtant t'es bien en face de moi ! ... Alors je me suis dit que tu devais être un simili. Enfin, quoi qu'il arrive, je serais toujours de ton coté ! Je te connais pas beaucoup, mais je sais que t'es un gars génial ! Bon... on va peut être pas resté dans l'escalier toute la journée, y'a dautre truc tres interessant à faire ! Allez, Let's Go !

Eiko sourit et redescendit le reste de l'escalier en sautillant d'un pas joyeux.

Cette jeune fille qu'il hébergeait en quelque sorte était déroutante. Tout simplement déroutante. Un instant avant, elle semblait préoccupé par une question qui semblait primordiale pour elle, et l'instant d'après elle sautillait sur place dans les marches de l'escalier, où elle faillit de nouveau tomber par ailleurs, démontrant la dangerosité de cet édifice, avant de par la suite redescendre les escalier toujours en sautillant pour allez faire on ne sais quoi. Il n'y avait pas a dire, il était tombé sur une fille unique. Il ne devait pas en exister deux dans l'univers des comme elle. Mais enfin, l'essentiel étant que cette jeune fille quitte cet état de préoccupation qu'elle avait pris il y avait quelques secondes. Il préférait la voir gaie et sautillante que broyant du noir dans son coin. Il la voyait s'éloigner maintenant, aillant récupéré le sourire avec lequel il préférait la voir évoluer. Il sourit a son tour en pensant que cette jeune fille méritait mieux qu'un jeune homme pessimiste comme compagnie.

Mais il revint assez rapidement au sujet sur lequel il s'était entretenu avec Eiko. Il assimilait toutes les informations que lui avait donné la jeune fille, et essayait de voir qui faisait quoi pour quoi. Il était évident que sans toutes les données, il lui serait impossible de décider quel camp était le plus dans ses droits. Mais pour l'instant, la résistance semblait un bon parti a prendre pour rester avec sa jeune amie. Il pourrait toujours décider plus tard d'un changement.

Il se leva par la suite, et suivit le chemin qu'avait suivit la jeune fille. Il se dirigea vers une pièce qu'il n'avait pas encore exploré, et tomba sur une salle contenant une ou deux statues a moitié cassées. Il s'avança entre elles, et soudain la pièce changea comme plus tôt. Il vit la tapisserie reprendre des couleurs, les statues redevenir entière, et un homme déambulant entre elles, les admirant. Il se posa sur le tabouret non loin, et se tourna vers un petit bureau que Wylliam n'avait pas vu. Il y ouvrit un tiroir, dans lequel il mit un objet enveloppé de tissus. Il referma ensuite le tiroir, et le boucla a clef. Il mit cette dernière dans un livre prit dans la bibliothèque, avant de se retourner vers lui en lui souriant. Toute la vision se dilua soudain, laissant Wylliam au milieu de la pièce. Il s'approcha du bureau, ou de ce qui en restait, et remarqua que le tiroir était toujours là. Il pris le même livre dans la bibliothèque que l'homme, et découvrit une clef en cuivre reposant dans les pages. Il s'approcha du tiroir fermé, et fit coulisser la clef dans le trou de la serrure, il tourna et entendit un "clac" signifiant que quelque chose était ouvert. Il fit coulisser le tiroir doucement, et attrapa une étoffe contenue dedans. il l'ouvrit et découvrit une bague a l'intérieur. Simple, la chevalière portait un symbole étrange, et était faite d'un métal assez étrange. En effet, d'abords trop grand pour Wylliam, elle se mit a sa taille en rétrécissant soudainement. Il faillit d'ailleurs la lâcher. il mit plusieurs minutes avant de l'enfiler, l'observant bien. Lorsqu'il l'enfila, il ne ressentit rien d'anormal. Mais lorsqu'il tendit une main, un portail s'ouvrit vers sa chambre. Il s'en approchât, et compris que c'était lui qui en était l'origine. Cette bague augmentait sa maitrise. Enfin au objet utile.

Eiko redescendait joyeusement les marches du grand escaliers desservants le hall où elle se rendait. L'heure était au rangement !
Elle se plaça en face de la pièce à ranger, les mains posées sur les hanches...elle resta un petit moment comme ça...Avant de pousser un long soupir...
Cette pièce était une catastrophe ! Il devait bien y avoir au moins 5 centimètres de poussières ! (un peu comme de la neige mais...En poussière).
De multiples objets jonchaient le sol, parfois cassés, renversés...Certains ne ressemblait plus à rien et Eiko se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir en faire.

Bon ! Au boulot !
Elle commença par les cotés de la pièce. Elle allait ranger les cotés pour revenir peu à peu vers le centre... Avec tout le fouillis, c'était la plus simple pour ne pas perdre la tête.
Elle se baissa de là ou elle était et souleva le long rideau rouge feutré. Elle ouvrit la fenêtre qu'il était censé décorer et le secoua longuement à l'extérieur pour déloger la poussière qui y avait lu domicile. Lorsqu'elle le jugeât assez propre, elle prit un tabouret qui trainait dans le coin et rattacha le rideau à sa tringle. Elle le noua de par et d'autre de la fenêtre par un fin cordon doré qui y était rattaché.
Elle répéta la manipulation pour tous les rideaux de la pièce.Cette tache terminée, la pièce semblait déjà presque finie de ranger. En fait, les rideaux assez amples couvraient une grande partie du sol et il n'y avait rien en dessous. En conséquent, il ne restait plus qu'un amas de débris au milieu du hall.

Eiko les tria rapidement, jeta ce qu'il y avait à jeter et passa un coup de balai pour bien anéantir la poussière des lieux.
L'affaire finie elle s'effondra sur le sol et admira le travail finit.
C'était vraiment un magnifique hall bien que l'escalier tomba en ruine...

- ... Et demain, j'attaque les pièces d'à coté... Se dit-elle pour elle même.

Elle espérait que Wylliam serait content du travail accomplit !
CIl l'intriguait vraiment énormément...Il ne parlai pas beaucoup de lui mais semblait vouloir l'aider... Bizarre...

Wylliam s'amusa pendant quelques minutes avec sa nouvelle trouvaille, s'amusant a apparaitre à divers endroit du premier étage ou de l'extérieur du manoir. Il était évident que cette chevalière allait beaucoup lui servir par la suite. Il remarqua cependant une limite aux endroit qu'il connaissait. Il ne pouvais se transporter qu'a des endroit qu'il avait déjà visité. Dommage, cela restreindrait les champs de fuite lors des transports sur d'autres mondes. Après avoir fait mumuse pendant un moment avec son nouveau jouet, Wylliam se dit qu'il valait mieux montrer cela a Eiko, et sortit de le bibliothèque. Il descendit l'escalier, et s'arrêta a mi chemin. Il y avait soudain un grand vide dans le hall du manoir, qui ne contenait plus que quelques débris au milieux. De grand rideau autrefois posé à terre avaient retrouvé leurs places sur leurs tringles, et l'on voyait le corps d'Eiko adossé à un mur, visiblement exténuée.

Wylliam descendit les quelques marche qui le séparait encore de la jeune fille et s'approchât d'elle. Il mit un genoux a terre pour être à la hauteur de la miss, et lui sourit :

-Hé bien dit donc, tu as bossé comme une forcené à ce que je vois. Cette pièce est beaucoup plus libre comme cela.

Il ne savait pas vraiment quoi lui dire, mais il aimait bien que ce hall ne soit plus aussi encombré qu'avant. Comme s'il était rattaché à cet endroit. Il se releva, et tendis une main vers Eiko pour l'aider à se relever.

-Que dirais tu d'aller manger quelque chose en ville ce soir ? La nuit commence à tomber, et il y a un ou deux restaurants sympa par ici.

Il avait encore assez d'argent sur lui pour qu'ils s'offrent ce petit plaisir. Il lui faudrait par la suite se remettre à travailler.

Eiko était en train de s'assoupir quand elle entendit Wylliam descendre les escaliers. Il posa un genoux à terre et sourit à la jeune invoqueuse. Eiko fut éttoné, jusque là il n'avait pas souvent sourit, et là, il semblait satisfait de son travail. Il devait surement avoir un lien étroit avec ces lieux, mais poutant en arrivant, il lui avait dit que ce n'était pas chez lui...

-Hé bien dit donc, tu as bossé comme une forcené à ce que je vois. Cette pièce est beaucoup plus libre comme cela.

Eiko se redressa un peu en répondant énergiquement :

- Hm ! J'ai fait de mon mieux ! J'ai pensé qu'il serait plus astucieux de commencer par le hall.... Je rangerais toutes les pièces !

Wylliam se releva et tendit lui tendit la main.

-Que dirais tu d'aller manger quelque chose en ville ce soir ? La nuit commence à tomber, et il y a un ou deux restaurants sympa par ici.

Juste à la fin de sa phrase, le ventre d'Eiko gargouilla comme pour lui donner raison.

- Ah...Je ne m'étais pas rendu compte que j'avais faim... Ou est ce qu'on va ?

Eiko se releva en souriant et en gigotant partout. Elle sautilla jusqu'à son sac et en sortit les quelques gils qu'elle avait amassé au cours de son voyage. C'est que ça lui faisait une petite fortune à la demoiselle !
Elle était contente. Lors de ses sorties en ville, elle voyait tout le temps des groupes d'amis rire ensemble, se balader... A chaque fois qu'elle en croisait elle les enviait terriblement. Et pour une fois, le groupe d'amis (de deux mais bon...) c'est elle qui en ferait partit !

Elle sortit sur le palier toujours en gigotant autour de Wylliam.

- Ou on va ? En ville ? Qu'est ce qu'on va manger ? Apres on fera quoi ? On pourra aller au parc ? Dis ?

Pauvre Wylliam...Il avait lancé une bombe à retardement avec sa phrase innocente.

Il n'avait dit sa phrase que depuis quelques centièmes de secondes, temps qui somme toute faite est relativement court et ne laisse pas la place pour faire grand chose, bref, à la suite de ce laps de temps, le ventre d'Eiko fit comprendre dans quel situation il se trouvaient présentement, et nous faisait savoir qu'il avait envi de voir quelque chose de nouveau dans sa bile. Pour faire simple, il gueulait que le corps d'Eiko avait besoin d'avaler quelque chose après tout ce qu'elle avait fait dans l'après-midi. D'ailleurs, suite à cette déclaration assez claire, la jeune fille nous montra qu'elle était en accord avec son organe, en montrant avec sa phrase qu'elle était d'accord d'allé manger dans un restaurant :

- Ah...Je ne m'étais pas rendu compte que j'avais faim... Ou est ce qu'on va ?

Suite à cette déclaration, ma foi claire et précise, et sans avoir eu le temps d'obtenir une quelconque réponse de la part de son interlocuteur, en l'occurrence Wylliam qui n'avait pas eu le temps forcement de réfléchir au lieu du diner de ce soir, le nombre de restaurant que contenait la ville attenant le manoir étant relativement restreint dans les fait, et se regroupant tous dans le même quartier, permettant de se poser des questions sur le type du restaurant dans lequel on voulait manger, chacun possédant une spécialité, et deux des trois étant spécialisé dans une cuisine orientale différente, un restaurant servant des mets dont la recette était d'origine chinoise, ce qui sentait bon la friture (et les kilos en plus, ce qui faisait fuir pas mal de demoiselle de ce restaurant pourtant réputé), et l'autre plus réputé pour ses mets créole qui tenait le ventre. Le dernier, tout simple, servait des plats qui pouvait sembler trop simple en apparence, mais qui possédaient une saveur incomparable. Il servait des plats typique de cette ville. Le choix était cornélien, il était vrai. Bref, pendant cette constatation intérieure que faisait Wylliam, et qui durât quelques trois bonne secondes, la jeune fille qui se trouvait en face de lui s'était levée, toute sourire, comme si la fatigue qu'elle avait emmagasinée en travaillant comme une forcenée toute l'après midi s'était soudain dire que cela ne servait plus a rien de rester là, et qu'elle allait voir ailleurs si elle y était. Elle s'était relevé, gigotant toute seule, ce qui aurait pu montrer les début du tektonicite aiguë, syndrome grave touchant les adolescents qui le fait se déplacer étrangement, et qui provoque des contraction de muscles aboutissant à une répétition de gestes désordonné, si Wylliam ne la connaissait pas depuis un peu plus de quelques minutes. Elle s'était ensuite déplacée en sautillant, ce qui faisait se poser des questions à Wylliam, avant de partir fouiller son sac pour ressortir quelques pièces de monnaies. Vu le bruit qu'avait fait ce dernier, cette jeune demoiselle devait avoir quelques ressources sur elle. En effet, c'est pas deux ou trois pièces dans un sac qui ferait un tel gling-gling. Il ne fallut pas patienter beaucoup de temps pour voir réapparaitre sa jeune amie, gigotant toujours de la même façon, ce qui montrait entre autre qu'elle était plus excitée qu'une puce, ce qui n'était pas forcement mauvais,mais pas forcement bon non plus. Elle allait finir par tomber de fatigue avant d'arriver au restaurant.

- Ou on va ? En ville ? Qu'est ce qu'on va manger ? Après on fera quoi ? On pourra aller au parc ? Dis

Une avalanche de question diverses menaçaient d'ensevelir notre jeune simili, qui commençait à se dire que cette fille là était la personne la plus énergique qui lui avait était donné de voir. Il était intéressant de voir la résistance tout simplement hallucinante du corps de la jeune fille, qui après une journée de travail complète se trouvait non entamée. Il était entrain de se dire qu'il lui faudrait un peu la calmer avant d'aller au restaurant, sinon ils ne risquait pas de passer inaperçus dans les rues de la cité calme. Mais bon, ils avaient encore une forêt et un champ à traverser, ce qui en toute logique devrait laisser assez de temps à Wylliam pour calmer un peu cette pile humaine. Il s'approchât d'elle, posa une main sur sa tête, avec un air de grand frère qui vois sa sœur excité à un trop haut niveau, et lui ouvrit la porte. Le chemin qui allait les amener à la ville était bien entendu sombre à cause du manque de lampadaire, ou autre objet produisant de la lumière qui aurait été pratique. Il était vrai qu'il ne faisait pas encore nuit, mais lorsqu'ils rentreraient, il faudra qu'il fassent attention à l'endroit où ils posaient les pieds, pour éviter une chutes malencontreuse sur une racine, trainant là et provenant de la grande forêt siégeant non loin du manoir, ou en mettant le pied dans l'un des quelques trou qui peuplait la landes qui s'étendait entre la forêt et le manoir qu'ils habitaient pour le moment. Il leur faudrait aussi faire attention à ne pas se perdre tout simplement dans la forêt, ce qui serait assez embêtant, il faut bien l'avouer, car passer la nuit dans une forêt peuplé par on ne sait qui, avec le risque de se prendre une averse sur le râble, il y avait mieux comme perspective de nuit. Mais bon, avant de penser à la forêt , il leurs faudrait y accéder, et s'il restaient devant le manoir, ils n'y arriveraient jamais. Il se mit donc à avancer en même temps que sa jeune amie, tout deux descendant tranquillement la colline, et ne tardant pas à arriver dans la forêt qui les séparaient de la ville. Wylliam Remarqua pour la première fois que cette forêt contenait quelques animaux, qui ne tardèrent pas à s'approcher, étrangement. Il y avait parmi eux deux lapin qui vinrent se frotter au jambe de Eiko. Les deux petit animaux semblait apprécier la jeune. L'un des deux léporidés s'approcha un instant de Wylliam, puis s'enfuit, comme s'il avait sentit un dangers énorme émanant de notre jeune simili. L'autre le regarda avec un air effrayé suite à la fuite de son compagnon, et se cacha dans le jambe de la jeune fille. Wylliam avait donc, pendant cette partie du voyage, décidé de s'éloigner un peu de celle qu'il accompagnait, pour ne pas déranger son autre compagnons.

Après cette péripétie dans la forêt, les jeunes gens arrière rapidement près d'un mur, à l'apparence robuste, mais dont les discrètes craquelures diverses laissaient penser qu'en cas de coup trop fort, il risquait de se trouver avec un trou. Il y en avait d'ailleurs déjà un, par lequel les deux jeunes gens s'engouffrèrent. Ce trou découvrait les briques qui avaient servis à constituer ce qu'il manquait du mur, briques qui avaient chût du coté de la ville, ou plus exactement de la rue, montrant que ce trou devait avoir été fait pas un événement extérieur à la ville. Personne n'avait jamais su ce qu'il s'était passé, personne n'avait jamais su comme ces briques avaient été brisé. On avait pensé au fait que cela soi une bête qui avait chargé le mur, puis qui s'était enfui suite à la destruction de ce dernier, aillant eu peur du bruit engendré par la chute des briques. Mais les anciens qui était là à ce moment là, les quelques anciens en fait, car il n'en restait plus beaucoup de l'époque de ce mur, disait que lorsque que cela s'était passé, ils avaient vu une silhouette sortir du mur pour aller dans la ville, et que malgré les jambes de leur 16 ans, ils n'avaient jamais réussis à la rattraper. Cela avait fait du bruit cette année là, et ils avaient été tout simplement accusé d'avoir fait eu même ce trou dans le mu. On leurs avait demandé de le reboucher, et ils n'y avaient pas coupé. mais le soir suivant, le mur volait de nouveau en éclat. Depuis ce temps là, a chaque fois que quelqu'un tentait de reboucher ce trou, le mur était de nouveau détruit dans la nuit qui suivait sa reconstruction. Plus personne ne s'était risqué à reconstruire le mur depuis plusieurs années. On avait juste poussé les briques contre le mur pour éviter les accidents. En effet, une ou deux personnes avaient réussis à ne pas voir les briques et à trébucher dessus, ce qui avait poussé la municipalité à "ranger" les briques un peu plus loin. C'est depuis ce temps là que le centre ville était interdit au voiture, et que le seul moyen de se déplacer rapidement était de se déplacer avec le tramway qui avait était mis à disposition par la ville. Aucune nouvelle construction de maison n'avait été autorisé dans cette partie de la ville ils y a de cela déjà près de 25 ans, pour une raisons qu'ignoraient les riverains.
Nos deux compagnons débouchèrent donc dans la rue qui longeait le mur. Au même moment, le fameux tramway fit son entrée, passant devant nos deux protagoniste, avec un bruit feutré. En effet, ce dernier avait été conçu pour ne pas faire le moindre bruit lors de son utilisation. Ceci suite à quelques plaintes des riverains qui lorsque ce dernier passait, était dérangé par le bruit produit par les roues de l'engin dans leurs rails de métal. On avait mit à contribution quelques unes des têtes de la ville pour penser à un moyen de rendre silencieux le déplacement de ce véhicule urbain. Plusieurs brevets avaient été déposé pour créer ce véhicule demandé par la habitants. Mais chacun avait son inconvenant, son petit moins qui rendait la création et la mise en route de ce projet impossible, pour des raisons économique ou matériel. L'opération trainée en longueur, le lancement de cette opération aillant était fait il y avait de cela deux ans lorsque se présentât le concepteur du véhicule actuel. C'était un jeune adolescent, que tous avaient snobé lorsqu'il avait demandé du budget pour monter son propre modèle. mais aujourd'hui, il arrivait, et amenait avec lui un véhicule qu'il déplaçait avec seulement un léger bruit. Il ressemblait en tout point au tramway actuel, sauf qu'il se déplaçait sans le moindre bruit. Il avait créé un modèle projetant tout simplement de l'air sous l'engin, ce qui l'allégeait considérablement, et qui lui permettait de ne pas grincer sur ses rails. Il avait rajouté une pâte dans la cavité des rails du système, qui permettait de faire pratiquement glisser le véhicule, et cela sans un bruit, ou presque. Son brevet, beaucoup moins couteux que les autres et aillant reçus plus de résultat favorable que les autres, fut bien évidement accepté au détriment de ceux des autres concepteurs.
Une fois le véhicule passé devant eux, nos deux protagonistes s'avancèrent dans les ruelles encore claires de la cité du crépuscule. Ils avançaient sur les pavés dans une ville qui commençait à s'endormir, chacun aillant rejoint son chez soi, après sa journée de travail. Ils n'étaient qu'avec trois ou quatre personnes dans les rue de la ville, soit presque seul à vrai dire. Ils avançait dans une rue bordé de maison dont les façades laissaient voir les briques qui avaient été utilisées pour leurs créations. Eiko et Wylliam ne tardèrent pas a déboucher sur la place qui faisait office de centre-ville pour cette bourgade. Sur ce dernier, on pouvait trouver les quelques boutiques de la cité : Un magasin de sucrerie en tout genre, endroit préféré de tous les enfants de la ville, le glacier, qui produisait les fameuses glaces à l'eau de mer dont raffolait tant Wylliam lorsqu'il était encore en vie, ou encore la boulangerie, dans laquelle s'était approvisionné Wylliam quelques jours plus tôt. Ils maintenant plus très loin de la rue des restaurants, et les effluves leurs remplissaient les narines d'odeur diverses et alléchante. Ils arrivèrent enfin face aux restaurants, et Wylliam et tourna vers Eiko :

"-Tu as une préférence ?"

» Nouvelle Classe
» Nouvelle admin
» Almarane, Draco-humaine(une toute nouvelle race ^^)